Hack la mode en princesse avec le patron de la robe Imagine

Hack la mode en princesse avec le patron de la robe Imagine

Ne me demandez pas pourquoi je me suis lancée dans une robe de soirée ! Je ne suis ni adepte des soirées mondaines, ni future demoiselle d’honneur tout excitée à l’idée de mettre une jolie robe pour une belle occasion.

A vrai dire, quand j’ai vu le patron de ce #hacklamode saison 2, seul l’élément du dos m’a interpellé. En voyant la version tulle à pois que Floriane et Julien de Louis Antoinette présentaient sur leur site, je me suis dit d’une, qu’un dos totalement dépourvu d’astuce pour recouvrir la lingerie ne devait pas être facile à porter et de deux que j’aurais du mal à m’imaginer avec ce style de robe.

Mais bon quand vous allez voir ce que j’en ai fait, vous allez me rire au nez. Car je me suis bien compliquée la tâche et, en plus, on ne peut pas dire que je la mettrai facilement !!

Pourquoi ? vous allez voir… Mais je voudrais reprendre du début.

(En tout cas, sachez que j’aime les exercices, les défis. Mais les défis contre moi-même ; savoir, juste, jusqu’où je peux aller, c’est excitant.)

Donc, pour moi la pièce maîtresse était ce dos en triangle. Je suis une grande fan de plis. Souvenez-vous, j’en avais, d’ailleurs, mis sur ma 1ère robe La Parisienne pour le #hacklamode saison 1. Allez savoir pourquoi cette marque de patron m’inspire des plis… ?! J’étais donc motivée pour continuer sur ma lancée. A force de voir la mode sculpturale ou des drapés sur Pinterest, je suis sous le charme. Donc je me suis dit que c’était à mon tour de m’y mettre.

Initialement, cette robe je la voyais un peu style Carrie Bradshaw. La jupe aurait été conçue beaucoup plus évasée avec deux plis creux sur le devant et deux autres dans le dos dans un jacquard bien épais. Mais il n’en a, finalement, rien été. Bizarrement, le dos que je comptais lui faire allait mieux sur une robe longue. Ce patron commençait à prendre la tournure d’un challenge car je savais que je me lançais dans une pièce qui ne serait pas portée très souvent.

J’ai fait plusieurs dessins du rendu que je voulais. J’ai utilisé la pièce du dos et m’en suis servie de base pour transformer sur papier la forme que j’imaginais. J’ai dû bien entendu redessinner cette pièce pour y inclure tout l’espace qu’occupaient les fameux plis mis à plat. Car oui vous l’aurez compris, ce dos allait être plissé. J’ai construit ma toile qui, grâce à sa tenue, m’a conforté dans mon idée. Et oui travailler sur une toile moyenne, c’est quand même assez facile pour marquer au fer tout ce que l’on veut. Mais malheureusement je savais que j’allai rencontrer des difficultés pour la version finale car je ne voulais pas d’un simple coton facile à travailler. Non ! je voulais un crêpe. (Purée, quelles idées j’ai parfois !!).

Bref, j’ai continué mon idée. Grâce à ma toile je me suis rendue compte que m’en tenir aux mesures du patron initial ne m’allait pas. J’ai, donc, agrandi mes pinces sur le haut devant et creusé presque 2 cm à la taille. J’ai ensuite dessiné le bas de la robe. Pour moi, une robe habillée (du moins, à mes yeux) n’a pas de poches. Alors zoup, je les ai squizzé et j’ai redessiné le bas de la jupe sans les poches en tenant compte des modifications que j’avais fait sur le haut. Je l’ai allongé à la hauteur voulue et élargi selon l’ampleur désirée. Mais sur ces 2 points, j’aurai dû y aller un peu plus franchement. La hauteur manque de quelques centimètres, ça, c’est pas bien grave mais l’évasement aurait pu être encore plus accentué. Le crêpe lui aurait rendu toute la volupté que m’inspirait la robe.

En essayant ma toile, j’ai vu en moi, une jeune fille de bonne famille trop sage à mes yeux. Je ne pouvais pas la laisser comme ça et j’ai décidé de lui inclure une fente.

Une fois toutes ces idées un peu mieux cernées, je me suis attaquée au tissu final. J’ai mis, énormément de temps à trouver LA couleur (pas de motifs, ça aurait gâché tout mon dos) et LA matière. En sachant la difficulté que je m’imposais, j’ai longtemps hésité. Il était sûr que j’allai en baver avec un tissu soyeux, mais encore une fois, si je me rabaissais à un tissu « basique », le projet aurait été bâclé. Je n’arrivais pas à m’avouer que le magnifique crêpe que proposait Mondial tissus était parfait pour ma robe. Non pas que je ne le trouvais pas joli, au contraire, mais je savais quelle peine j’allai subir en le travaillant (vous le voyez le petit émoticône singe qui se ferme les yeux ? bah c’était moi). Mais j’ai du m’y résoudre et je l’ai acheté en restant persévérante.

J’ai mis un temps fou à faire toutes les étapes, comme pour retarder le plus possible ce qui m’attendait. Malgré tout, j’étais excitée d’attaquer le dos. J’ai pris beaucoup de précautions à assembler pièces par pièces, à sûrpiquer le plus proprement du monde. J’ai eu beaucoup de doutes car pendant cette confection, je n’ai pas ressenti de fierté en la regardant se construire petit à petit, j’étais comme un peu déçue du rendu.

Il faut dire que le crêpe marque très peu le fer. La matière est très sensible à la tension du fil donc ça peut gondoler très rapidement. Et puis mes plis, oui parlons-en de mes plis, eux qui sont le sujet principal ! Certains, avec la forme de la pièce du dos, se retrouvent dans le biais du tissu et ils sont d’autant plus dur à travailler. Je n’ai pas réussi à leur donner l’aspect exact de ce que je voulais qu’ils rendent. Ils vrillent pour la plupart donc ça casse un peu le côté graphique et linéaire. J’en ai défait certains pour les recoudre ensuite mais non, quand ça veut pas, ça veut pas ! Restons positif tout de même, j’avais quand même réussi à créer du volume et à faire un dos sur lequel les yeux peuvent s’attarder. Et pour atténuer ces vilaines vrilles, j’y ai glissé quelques rubans de dentelle et fini la pointe par un petit noeud-noeud.

Voilà, vous l’aurez compris, cette robe fut pour moi un exercice particulier. Je suis heureuse de l’avoir faite. Le plus gratifiant pour moi aura été de modifier le patron par le dessin et de savoir dessiner la pièce du dos pour y inclure les plis.

Maintenant, mesdames, si l’une de vous a un mariage d’ici peu, je suis toute prête pour y participer ! Va bien falloir que je la sorte ma robe Imagine ! Pour le coup, elle aura bien porté son nom !! En attendant, moi elle me fait penser aux costumes de scènes des ballets contemporains…

Je vous laisse avec les photos des coulisses. Vous verrez mieux le travail que j'ai fourni sur ce dos. Sur la 1ère photo, il s'agit de ma toile, les plis étaient beaucoup plus faciles à travailler !
On attaque le crêpe !
J'ai eu plusieurs interrogations sur ce dos, en voici un exemple. Mais j'ai préféré la linéarité des plis droits qui étaient au final plus modernes et plus graphiques que ce jeu de volume ci-dessous.

Tissu

Crêpe de Mondial Tissu

Taille

T. 34

Modifications

J’ai créé un dos plissé, enlevé les poches, réajuster la taille, rallongé la longueur de la jupe et fait une fente sur le devant.

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Un patron maison… oui mais une robe pour les poupettes !

Un patron maison… oui mais une robe pour les poupettes !

Depuis que je couds, j’ai fait en majorité des vêtements pour moi, maman égoïste que je suis (je me cache ou pas ?)…

… Nan, bon je ne peux pas dire ça car vraiment quand je suis devenue maman, j’ai pris ce rôle à 100% au point de mettre de côté ma carrière trop prenante pour avoir une vie de famille équilibrée. Et bon nombre d’entre nous se sacrifient ou du moins mettent certaines choses de leur vie entre parenthèses pour s’occuper de leur merveilleuse marmaille. Alors finalement, non la maman qui ne pense qu’à elle n’existe pas et si, donc, je couds principalement pour moi, c’est juste par délectation de confectionner des vêtements que j’aurai le plaisir d’enfiler, qui m’iront au millimètre près et qui pourront faire de moi la femme qui ne subit pas que les dictats de la mode et qui s’assume dans des matières, des coloris ou des motifs qui ne se voient pas partout dans le commerce.

Et puis, il faut dire que coudre pour les enfants n’est pas aussi gratifiant que coudre pour les adultes. Car quand on peut se pavaner dans des vêtements faits maison pendant des années (à condition d’avoir donné au vêtement toutes les possibilités de voir ces années défiler), les enfants, quant à eux, avec leur vitesse de croisière ne leur rendent pas la pareille et négligent de par leur croissance les vêtements qui se succèdent encore et encore.

Mais, (et heureusement qu’il y a un mais  !) je ne me suis pas arrêtée à cette constatation et j’ai, malgré tout, souvent craqué sur des patrons jolis jolis pour les minis. Rappelez-vous la combinaison d’Elephant & Elegant, la robe Atlanta de Nun Studio, le tee-shirt Today de Vanessa Pouzet ou encore le sweat Lewis Hoodie de La Maison Victor.

Pourtant, aujourd’hui, ce n’est pas un patron du commerce dont je vais vous parler.

Il y a quelques semaines, j’ai eu la chance de confectionner une robe pour petite fille de a à z, avec croquis initial, choix de la taille, dessin du patronage de base, modifications en fonction de ce que je voulais, réalisation de la toile, réajustements si besoin et confection du vêtement final.

J’ai vraiment A-DO-RE toutes les étapes de cette fabrication. Ca m’a bien confirmé que j’aimais vraiment créer des vêtements et que je me sentais comme un poisson dans l’eau dans cet univers. Heureusement que j’avais ma fille sous la main pour me rendre compte des proportions et merci à elle d’avoir été si docile pour les essayages ; elle, petite enfant sauvage qui s’affirme de jours en jours et qui ne nous mène pas tout le temps la vie facile.

J’avais dessiné une robe façon Marthe avec taille basse et volant asymétrique entre le devant et le dos. Je voulais du denim. Ma fille étant très pépette et ayant du mal à porter des jeans, je me disais qu’utiliser cette matière pour une robe pouvait être le bon compromis. Celui-ci vient de Bennytex. Malheureusement j’aurais aimé vous trouver le lien sur leur site mais je crois qu’il faudra se rendre directement dans leur entrepôt, si vous aimez sa couleur et son aspect. J’avais vu pas mal de denim par-ci, par-là, mais souvent trop clairs ou trop bruts à mon goût. Celui-là était bel et bien le bon car je le voulais épais… mais était-ce une bonne idée… ? pas sûr… En même temps, cette robe était pensée pour un usage hivernal. J’en ai assez de jongler avec des robes manches courtes ou manches 3/4 mixées avec un tee-shirt pour réchauffer les petits bras qui peuvent frissonner toute la journée.

J’avais, également, une petite chute de popeline venant de Bö Graphik qui m’a permis de faire les poches, les fentes indéchirables sur les manches et le biais intérieur à l’encolure. Hélas, je l’ai acheté il y a bien 3 ans et il n’est malheureusement plus en vente. Ce tissu allait sans doute être un détail qui viendrait peut-être mettre cette robe dans les exclusivités de ma fille…

Durant la réalisation de la toile, j’ai du faire quelques réajustements, volant trop long, poignets trop larges. Pas facile de faire du sur-mesure. Ca veut dire repartir sur le dessin, recalculer, couper à nouveau la toile, découdre pour recoudre… ce projet commençait à me fatiguer et à me freiner côté motivation couturesque. Mais la semaine dernière, j’ai pris mon courage à deux mains et m’y suis remise d’arrache pied. Je suis bien contente de l’avoir fini, ma fille aussi d’ailleurs ; elle qui commençait à croire que les fabuleux tours de magie de maman en matière de confection d’habits (à ses yeux j’entends, hein ! n’allez pas croire que je me sens la déesse de la couture) n’allaient pas voir le jour cette fois-ci.

Cette robe, je l’ai appelé Malou en réference au surnom de ma poupette. C’est donc une robe à manches longues, taille basse à volant asymétrique entre le devant et le dos. Encolure ronde dégagée et fermeture par zip dans le dos. Têtes de manches froncées et 3 plis en bas de manches avec fente indéchirable fermée par un bouton (mais qu’est-ce qu’il m’était passé par la tête en dessinant cette robe !?!). Des poches sont prises dans la couture et un petit noeud  vient souligner la taille basse. J’ai fait des surpiqûres oranges dignes d’un vrai jean  – moi quand j’ai une idée dans la tête, on ne me fera pas changer d’avis !!

Je l’ai conçu avec des mensurations d’une taille 4 ans que j’ai réajusté, mais je crois que ma puce aura encore la possibilité de la mettre l’année prochaine car les manches sont encore un peu longues. Enfin quoi qu’il en soit, elle porte du jean avec bonheur donc je crois que j’ai gagné mon pari 🎉 !!

Et puis pour fêter sa joie d’avoir une nouvelle robe, la séance photo a fini sur le lit de papa et maman suivie d’une petite relaxation bien méritée.

Patron

Patron maison

Tissu

Denim de Bennytex

Taille

T. 4 ans

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Le pied de poule pour le patron de la robe Lora

Le pied de poule pour le patron de la robe Lora

La 1ère fois que j’en ai entendu parlé, c’était l’année dernière quand Camille du blog L’échapée belle alias @milou_sew sur IG m’a dit qu’elle venait de la finir. J’avais bien la dernière édition du magazine sous le bras mais ce patron ne m’avait pas frappé, sans doute trop féminin pour moi. Camille et moi, on venait de se rencontrer depuis 1 ou 2 semaines à notre cours de patronage donné par la mairie de Paris et on parlait déjà chiffon en évoquant La Maison Victor et en l’occurrence de Lora. Cette robe aura, sans doute, été l’élément phare de cette édition sept-oct 2015 et une fois qu’on a réalisé et porté la robe, je le comprends mieux !

J’ai tenté, bien des fois, de tenir une to-do-list des projets à coudre et n’ai dû la respecter qu’approximativement. Je suis de celles qui sont emportées par les envies subites et tout patron concurrent peut, alors, venir s’interposer dans mes projets sous prétexte d’avoir le détail qui me fait bondir.

Je trouvais Lora de plus en plus jolie mais dans ma vie de tous les jours, je ne la voyais pas occuper une place assez importante pour qu’elle vienne détrôner mes autres coups de coeur. Au fur et à mesure de la voir sur les réseaux, elle commençait, finalement, à me trotter dans la tête et je me disais bien qu’un jour, elle et moi, on finirait par se rencontrer.

Il y a quelques semaines, au détour d’une petite balade sur un marché de province, comme il nous arrive trop peu de le faire, ma petite famille et moi, je suis tombée sur un monsieur qui a vu en moi l’opportunité de faire son affaire du jour. A coups de blablas, d’anecdotes et de phrases accrocheuses telles que : « certains de mes tissus sont des fins de série de grandes collections d’untel ou d’untel », ou encore « c’est la grande tendance ce motif », j’ai entre-aperçu ce coupon matelassé bleu pied de poule, si souvent zieuté chez Little Fabrics et qui avait l’air d’avoir peu de valeur aux yeux du vendeur.

(Oh bah mince alors, tu es sûr de savoir ce qui est tendance mon p’tit monsieur ??)

Du coup, me vantant tout autre chose, j’ai laissé parler cet homme et me suis focalisée sur l’ignoré. J’ai fini par craquer sous les encouragements de mon petit mari. En parallèle de ses idées (oui oui vous avez bien entendu !!) [mon mec s’imaginait que je pouvais faire un teddy à ma puce], je ne sais pas pourquoi, j’avais Lora en tête ! Avec un coupon de 3 mètres, je pouvais très bien me permettre d’utiliser 2 patrons dont un pour enfant !

Je n’ai relevé aucune difficulté à réaliser cette robe, si ce n’est travailler avec cette épaisseur de tissu.

J’avais auparavant retravaillé le patron en ajustant la carrure. Je savais que La Maison Victor taille un peu grand mais avec mon poids de crevette ces derniers temps, moi qui fait un 36 en temps normal, je n’ai pas hésité à faire du 34 pour le bas. Mes os, quant à eux toujours en place, j’ai ajusté la carrure des épaules sur ma taille habituelle.

Il était très difficile de marquer mes coutures avec un molleton comme celui-ci, du coup j’ai abandonné l’idée de prendre mon fer et continué sur ma surjeteuse en m’assurant que je plaçais mes marges de couture dans le bon sens lors de l’assemblage.

J’adore faire tout ce qui est surpiqûres ou sous-piqûres et ça, au millimètre près. Et je suis ravie à chaque fois que j’en rencontre dans des patrons. Ici, ce sont mes poches qui ont été choyées de ce doux apparat pour restées bien en place à l’intérieur. Si j’avais pu en mettre ailleurs, je l’aurai fait mais le matelassage pied de poule donnait déjà trop de relief à la robe.

J’avais fait un ourlet en bas de robe au point zig-zag mais j’étais un peu déçue du rendu trop sportwear que donne cet effet. Mes finitions ont, donc, pris un peu plus de temps pour clore cette création et j’ai fait mes ourlets de manches et fait tenir mon enforme de col par des points invisibles.

J’aime son côté féminin avec sa coupe et sa longueur, ses plis et son encolure étirée qui se rapproche du col bateau. Mais avec ce molleton et ces poches, je peux très facilement l’inclure dans mon dressing quotidien. Des petites baskets blanches aux pieds et je n’ai aucun scrupule pour choisir cette tenue un samedi matin quand je dois accompagner mon fils au tennis !
Décidément, les personnes autour de moi vont finir par s’attendre à me croiser ultra féminine (-> petit clin d’oeil à ma jupe Barcelona) alors qu’en vrai, l’hiver, je ressemble à un vrai yéti, emmitouflée dans mon blouson et cachée sous mon bonnet !!

Patron

Robe Lora
de 
La Maison Victor

Tissu

Jersey matelassé
de Little Fabrics

Tailles

T. 34 et 36

Modifications

J’ai réajusté le patron pour la partie jupe décalquée en taille 34 et pour la partie haute décalquée en taille 36.

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Passion sweat avec le patron du sweat courcelles

Passion sweat avec le patron du sweat courcelles

Je dois dire qu’ici l’hiver ne s’est pas fait attendre. Les besoins de chaleur et de cocooning sont plus qu’évidents. Moi qui suis glacée en permanence, cette période de l’année est encore plus difficile à gérer. Je me couvre un max dès les 10 degrés, gants, bonnet et tout et tout. Donc, ce n’est pas pour rien si je vous parle d’un vêtement assez doudou et cosy aujourd’hui. En même temps, je ne l’ai pas cherché car le sweat que je vais vous présenter n’est pas pour moi cette fois-ci… dommage…  Mais promis, après, je vous montrerai des choses un petit peu plus féminines et sophistiquées.

Bon, c’est vrai qu’avec mon jaune pétard, je n’ai pas été des plus discrètes. Du coup, il a fait envie à quelques unes… (Olivia si tu me lis…)

Après avoir trouvé avec sa future propriétaire, chez Little Fabrics, le molleton magnifique et supra confortable, moelleux, épais ou tout superlatif relatif au beau et au douillet que vous voulez, je m’y suis attaquée aussi sec.

L’épaisseur et l’élasticité du tissu m’ont posé quand même de bonnes difficultés et ma surjeteuse m’en a voulu de lui fourrer ça sous le pied. « Mais bon ma cocotte, c’est ton boulot, va pas falloir t’arrêter là, toi, la spécialiste de l’élasthane ! »

Aussi, j’ai fait des essais sur des chutes, rouspété contre les points qui sautaient, abandonné en me rendant compte que mes bords ne se coupaient qu’à moitié. Bref, elle et moi, en l’espace de 3 heures, on n’a pas été les meilleures amies du monde.

Mais pour me redonner de l’énergie et finir en beauté malgré tout, je me suis décidée à retrouver mon autre copine, la mac, pour fignoler l’encolure en y mettant un biais liberty.

La petite touche perso n’était pas à oublier malgré tout !!

Une fois fini, j’étais quand même bien contente de son rendu. Bien-sûr, encore une fois vous le reconnaitrez, il s’agit du sweat Courcelles de Cosy Little World. C’est encore une couleur bien pétante. Ce rose framboise est un véritable appel à la gourmandise. L’envers du tissu est une tuerie phénoménale. Il est aussi doux que beau à regarder ! Il va sûrement mettre du baume au coeur à sa propriétaire et lui apporter beaucoup de chaleur pendant les périodes froides.

Après essayage pour les photos, du fait que je ne l’ai pas fait dans ma taille habituelle, je me suis rendue compte que le coudre dans 2 ou 3 tailles au dessus pouvait être une bonne idée pour pouvoir se lover dedans. Et vous verrez que ce n’est absolument pas choquant, bien au contraire !

Sur ces mots, et à défaut de ne plus avoir ce sweat entre mes mains, je crois que je vais aller retrouver ma couette !

Taille

T. 36

Modifications

Aucune

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Pretty pretty skirt (autrement dit, le patron de la jupe barcelona)

Pretty pretty skirt (autrement dit, le patron de la jupe barcelona)

Aujourd’hui, parlons collaboration !

Edwige de Born to experiment m’a choisi il y a quelques jours pour tester son 2ème patron. Enfin 2ème… Je dirai plutôt son 3ème mais son tout premier n’était pas en vente comme celui-ci mais plus proposé comme tuto sous forme de vidéo.

Je ne sais pas si vous aviez vu sa robe Trocadéro, mais elle avait ravivé en moi les envies de soleil, de chaleur et de légèreté. Bon je vous avoue qu’en la découvrant, je ne m’étais pas jetée dessus car je savais que sa coupe n’allait pas m’avantager au mieux. Son décolleté en V est, je trouve, plus adapté aux poitrines généreuses, et c’est, malheureusement, loin d’être mon cas !!

Du coup, quand Edwige m’a parlé de ce nouveau projet, j’étais très curieuse de savoir ce que ça allait être.

La communauté couture que j’ai rencontré sur Instagram m’a appris dès le début que l’entraide et la collaboration étaient des valeurs riches et qu’elles m’apportaient beaucoup. Contribuer aux recherches et conception d’un nouveau patron était, alors, une autre façon de partager nos savoirs.

Quand j’ai vu sa jupe, j’étais plutôt contente car c’est un vêtement que je n’ai pas souvent fait dans ma petite carrière de couturière. Et puis faut dire que j’avais bien envie d’étrenner mes nouveaux collants noirs à pois achetés depuis peu.

Alors qui dit « test », dit « essais », « réajustements », « adaptation ». Et c’est exactement ce qu’il s’est passé. Car la jupe Barcelona est un modèle genre working girl, vous voyez ? Enfin, ça c’était ma vision. On m’a dit taille haute, longueur genoux, ajustée aux cuisses qui se resserre vers le bas, aussitôt j’ai pensé à la démarche de féline qu’elle allait nous obliger à avoir. Et vu que je n’ai jamais vraiment eu à m’habiller comme une business woman dans ma carrière professionnelle, j’ai sauté sur l’occasion pour me créer une jupe complètement contradictoire à mon style et mon mode de vie.

Cette jupe est de type crayon, ajustée à la taille, aux hanches et aux cuisses. Je dois dire, que quand on dessine des patrons, il est extrêmement difficile de penser à ce type de vêtement sans prendre en compte toutes les morphologies qui existent. Voilà pourquoi, alors que j’avais choisi la taille qui correspondait le mieux à mes mesures, il a fallu, malgré tout, que je revois les pinces qui n’étaient pas suffisamment larges à mon goût. Mais rassurez-vous, Edwige a prévu le coup et vous a préparé un petit document spécialement à ce sujet si vous avez quelques doutes quant à la taille que vous aurez choisi.

La jupe est dotée d’une bande de propreté à l’intérieur et d’une doublure. Initialement, aucune fente n’était prévue mais après discussion, il était indéniable d’en inclure une. Une ceinture avec deux passants sur les côtés vient souligner la taille. Pretty woman jusqu’au bout, je vous dis 😉

Pour la petite histoire, j’avais choisi un tissu (acheté cet été sur mon île préféré à plus de 600 km de la France, donc désolée si vous vouliez connaître l’adresse.) de 1m10 de laize pour 1m40 prévu. J’avais peu de temps pour réagir et ne visualisais que celui-ci dans mon stock, un coton avec du maintien et qui soit assez sombre. Mais pour faire rentrer la ceinture qui se coupe au pli, il est absolument nécéssaire d’avoir suffisamment de largeur comme indiqué. De mon côté, j’ai, donc, décidé de ne pas tenir compte du pli et de faire chaque face en 2 parties avec une couture qui se trouverait dans le dos. J’ai pu, ainsi, faire mon envers avec le tissu utilisé pour ma doublure. Et je dois dire que l’effet est plutôt sympa !

Me voilà, maintenant, avec une jupe de dame dans mon dressing. Je vous dis pas comment je vais pouvoir crâner avec quand j’irai chercher mes enfants à la sortie de l’école (vous noterez que le choix des chaussures sera difficile !)

Et si, vous aussi, vous êtes séduits par le modèle, vous pourrez trouver le patron ici.

Tissu

Coton venant d’une boutique d’une île lointaine.

Doublure noire satinée sûrement achetée au marché Saint-Pierre.

Taille

T. 34

Modifications

J’ai agrandi les pinces afin que la taille me corresponde mieux.

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