Pretty pretty skirt (autrement dit, le patron de la jupe barcelona)

Pretty pretty skirt (autrement dit, le patron de la jupe barcelona)

Aujourd’hui, parlons collaboration !

Edwige de Born to experiment m’a choisi il y a quelques jours pour tester son 2ème patron. Enfin 2ème… Je dirai plutôt son 3ème mais son tout premier n’était pas en vente comme celui-ci mais plus proposé comme tuto sous forme de vidéo.

Je ne sais pas si vous aviez vu sa robe Trocadéro, mais elle avait ravivé en moi les envies de soleil, de chaleur et de légèreté. Bon je vous avoue qu’en la découvrant, je ne m’étais pas jetée dessus car je savais que sa coupe n’allait pas m’avantager au mieux. Son décolleté en V est, je trouve, plus adapté aux poitrines généreuses, et c’est, malheureusement, loin d’être mon cas !!

Du coup, quand Edwige m’a parlé de ce nouveau projet, j’étais très curieuse de savoir ce que ça allait être.

La communauté couture que j’ai rencontré sur Instagram m’a appris dès le début que l’entraide et la collaboration étaient des valeurs riches et qu’elles m’apportaient beaucoup. Contribuer aux recherches et conception d’un nouveau patron était, alors, une autre façon de partager nos savoirs.

Quand j’ai vu sa jupe, j’étais plutôt contente car c’est un vêtement que je n’ai pas souvent fait dans ma petite carrière de couturière. Et puis faut dire que j’avais bien envie d’étrenner mes nouveaux collants noirs à pois achetés depuis peu.

Alors qui dit « test », dit « essais », « réajustements », « adaptation ». Et c’est exactement ce qu’il s’est passé. Car la jupe Barcelona est un modèle genre working girl, vous voyez ? Enfin, ça c’était ma vision. On m’a dit taille haute, longueur genoux, ajustée aux cuisses qui se resserre vers le bas, aussitôt j’ai pensé à la démarche de féline qu’elle allait nous obliger à avoir. Et vu que je n’ai jamais vraiment eu à m’habiller comme une business woman dans ma carrière professionnelle, j’ai sauté sur l’occasion pour me créer une jupe complètement contradictoire à mon style et mon mode de vie.

Cette jupe est de type crayon, ajustée à la taille, aux hanches et aux cuisses. Je dois dire, que quand on dessine des patrons, il est extrêmement difficile de penser à ce type de vêtement sans prendre en compte toutes les morphologies qui existent. Voilà pourquoi, alors que j’avais choisi la taille qui correspondait le mieux à mes mesures, il a fallu, malgré tout, que je revois les pinces qui n’étaient pas suffisamment larges à mon goût. Mais rassurez-vous, Edwige a prévu le coup et vous a préparé un petit document spécialement à ce sujet si vous avez quelques doutes quant à la taille que vous aurez choisi.

La jupe est dotée d’une bande de propreté à l’intérieur et d’une doublure. Initialement, aucune fente n’était prévue mais après discussion, il était indéniable d’en inclure une. Une ceinture avec deux passants sur les côtés vient souligner la taille. Pretty woman jusqu’au bout, je vous dis 😉

Pour la petite histoire, j’avais choisi un tissu (acheté cet été sur mon île préféré à plus de 600 km de la France, donc désolée si vous vouliez connaître l’adresse.) de 1m10 de laize pour 1m40 prévu. J’avais peu de temps pour réagir et ne visualisais que celui-ci dans mon stock, un coton avec du maintien et qui soit assez sombre. Mais pour faire rentrer la ceinture qui se coupe au pli, il est absolument nécéssaire d’avoir suffisamment de largeur comme indiqué. De mon côté, j’ai, donc, décidé de ne pas tenir compte du pli et de faire chaque face en 2 parties avec une couture qui se trouverait dans le dos. J’ai pu, ainsi, faire mon envers avec le tissu utilisé pour ma doublure. Et je dois dire que l’effet est plutôt sympa !

Me voilà, maintenant, avec une jupe de dame dans mon dressing. Je vous dis pas comment je vais pouvoir crâner avec quand j’irai chercher mes enfants à la sortie de l’école (vous noterez que le choix des chaussures sera difficile !)

Et si, vous aussi, vous êtes séduits par le modèle, vous pourrez trouver le patron ici.

Tissu

Coton venant d’une boutique d’une île lointaine.

Doublure noire satinée sûrement achetée au marché Saint-Pierre.

Taille

T. 34

Modifications

J’ai agrandi les pinces afin que la taille me corresponde mieux.

© 2017 Plumti.lab

Un petit mix de patrons, ça vous dit ?

Un petit mix de patrons, ça vous dit ?

Lorsque j’ai vu la Parisette de Blousette Rose, elle a été pour moi un véritable déclencheur car malheureusement, un état comateux commençait à s’installer autour de mes cousettes.

Alors quand j’ai vu « Ze » détail, je n’ai pas pu résister.  Oui, vous savez ce petit empiècement et ce col creusé au milieu du dos. A tomber ! Une fois le patron dans ma boîte mail, le seul truc qui m’importait de voir, c’était le dessin des pièces et leur assemblage.

Car, et je l’ai su tout de suite, je n’avais pas vraiment envie de la réaliser dans son intégralité.

Des manches courtes en mi-saison ? Moi, la frileuse de première !? C’était hors de question et impossible d’attendre quelques mois avant de la porter.

Il y a 2 ans, j’ai reçu en cadeau de noël, le livre l’atelier couture de Thia. J’avais ciblé la chemise Arabette et l’avais même décalqué. Mais le patron était, finalement, resté bien rangé, de plus en plus écrasé par les nouveaux qui sont arrivés par la suite et qui finissent, encore aujourd’hui écrasés par les dernières sorties. Tiens addiction, te revoilà !

C’était le mix idéal : 2 patrons de la même créatrice, en alliant mes besoins saisonniers d’un côté et mes envies spontanées de l’autre.

Mon petit coupon de tissu à pois, acheté, il me semble, au marché Saint-Pierre et, déjà, envisagé comme la parure d’une future chemise, était parfait. Surtout qu’au moment où je me suis décidée à coudre cette pièce, je voyais du bleu ciel partout. Cette couleur devenait de plus en plus une évidence.

J’ai, donc, essayé de trouver un compromis entre les cols différents. J’ai aussi, dû, repenser (donc redessiner) la partie haute de la chemise Arabette pour y inclure le plis creux, que j’ai d’ailleurs fait sur toute sa hauteur (contrairement à la chemisette) et l’empiècement magnifique.

Ce ne fut pas une mince affaire, mais je m’en suis sortie !

En plus, j’ai gagné en aisance grâce au pli creux dans le dos, chose à laquelle je n’avais pas pensé avant de le faire.

Le petit plus qui me fait craquer ? Les boutons ! Pour faire un rappel, j’ai utilisé le même tissu que pour l’empiècement. Sueurs froides, essais ratés, boutons cabossés… çe fut bien difficile car le coton tissé est assez épais. Je ne vous dis pas comme j’étais contente d’avoir fini cette étape là !!!

Cette chemise est devenue, depuis, une incontournable de ma garde-robe et je ne me prive pas de la mettre à toutes les occasions !

© 2017 Plumti.lab

Le patron du sweat Jimmy pour l’hiver

Le patron du sweat Jimmy pour l’hiver

J’ai toujours eu du mal à me trouver LE bon pull, LE bon sweat…

Depuis que je couds, je ne me suis pas penchée sérieusement sur cette pièce. Il y a bien eu mon monceau de Cosy Little World mais il ne fait pas tout et je risque d’être à court cet hiver quand il devra se faire laver. Et me rabattre sur mes ancien pulls, c’est un peu tristounet.

Alors maintenant, dès que je vois un patron qui peut être utilisé comme tel, ça m’intéresse !

Chez Ready-To-Sew, (oui je sais, je suis dans ma période R-T-S), les hauts que propose Raphaëlle sont adaptables facilement en pièces plus hivernales.

Et le Jimmy s’est avéré être une bonne pioche.

Ses plis sur les épaules l’agrémentent d’une jolie touche d’originalité et il suffit d’un joli molleton et le tour est joué.

Cela faisait des mois et des mois que j’avais acheté ce tissu chez The Sweet Mercerie. Ce fut un gros coup de coeur mais j’ai mis pas mal de temps avant de trouver comment je pouvais l’utiliser.

J’ai, finalement, décidé de l’allier à Jimmy.

Les motifs du tissu me demandaient d’être précise quant à son utilisation. Et il a fallu que je me décarcasse pour que les plis ne tombent pas au milieu des grosses fleurs (on ne les aurait pas vu sinon) et que celles-ci ne soient pas coupées entre les différentes pièces.

Je vais devenir une pro des raccords !!!

Une fois cette étape passée, j’avais envie d’un petit quelque chose… histoire de le féminiser un peu plus. Les sweats c’est joli, c’est confortable mais parfois ça manque un peu de finesse.

Une dentelle qui passait par là et j’avais conclu l’affaire. Moi, fan des passepoils et autre petits détails chouchoux, je ne manquai pas de retomber dans mon addiction. Je l’ai inséré au niveau des manches raglans. Mais le contraste de « légèreté » entre le molleton et la dentelle m’a posé quelques soucis.  En effet, le fait de souligner cette ligne de plis était une bonne idée mais je devais faire attention à ce que le ruban de dentelle ne se fasse pas noyer sous l’épaisseur du tissu.

Pour les ourlets, je ne sais pas si c’est par flemmardise ou juste pour renvoyer au côté sport du vêtement, mais j’ai laissé les bords bruts (bas de manches, du devant et du dos). Un double rabat au niveau des poignets et hop me voilà partie avec mon sweat sur le dos.

Seul petit bémol dans ce patron : la parementure trop fine. Malgré ses points d’attache invisible sur mes coutures intérieures, elle rebique un chouïa au milieu du col dans le dos. Je pense qu’en étant plus longue (ou plus large, [ça ne semble pas très clair mon histoire :-s]), elle serait restée dans ma nuque plus facilement. Je suis assez tatillon sur les bords en ce qui concerne les finitions et ce point me chiffonne un peu. Mais ça peut quand-même passer easy et je le porte assez largement et me sens tellement bien dedans que j’en oublierai presque ce détail. 

Allez maintenant, trêve de bavardages, je vous laisse avec les photos. Moi, de mon côté, je m’en vais réfléchir aux solutions pour inclure l’apprentissage des aiguilles à tricoter dans mon emploi du temps. Je rêve de me confectionner de bons gros pulls bien chauds, je ne sais faire qu’un seul rang de maille, la honte !

© 2017 Plumti.lab

Avec le patron du sweat courcelles, y’a du soleil dans ma vie

Avec le patron du sweat courcelles, y’a du soleil dans ma vie

Non pas que ma vie soit terne et monotone (avec deux enfants, on est plutôt loin du compte, n’est-ce pas… !!) mais faut dire que le molleton jaune de chez Pretty Mercerie est un vrai coup de fouet aux matins moroses et tristounets.

Comme toutes, l’indétrônable sweat Courcelles de Cosy Little World est passé sous ma machine.

Mais comme mon style est loin d’être classique, je n’ai eu aucun scrupule à utiliser ce coupon de tissu qui pétillait seul dans son coin et m’appelait de très loin, même quand j’avais le dos tourné.

Je l’ai confectionné il y a quelques mois, à une période sensée dite « de printemps » (ah ah la bonne blague !) Mais bon, en ayant attendu les grosses chaleurs et les petits oiseaux qui chantent, il m’a tout de même bien servi ! Au chaud, doudou, un vrai délice !

En le voyant comme ça, je me dirai presque que je pourrais lui appliquer une petite customisation expliquée ici, mais je crois que son jaune pétard se suffit à lui-même 🙂

Je vous laisse le découvrir. Sortez vos lunettes !

Et bonne journée 😉

© 2017 Plumti.lab

Chutes ! (mais vous avez le droit d’en parler autours de vous…)

Chutes ! (mais vous avez le droit d’en parler autours de vous…)

[Tout d’abord, je tenais à dire que je suis totalement consciente que ce sujet a été abordé mille fois. Mais faut bien avouer que c’est un problème ! et autant s’entre-aider et se donner tous les petits trucs perso pour s’en débarrasser.

De quoi je parle ? Non, je ne parle pas ici des charmantes petites bébêtes qui viennent polluer la tête de nos mini ! En plus, à la maison, je dois dire qu’on est assez chanceux sur ce coup-là  !]

Ici c’est les chutes de tissus dont je veux vous parler.

J’ai déjà abordé ce sujet sur mon compte Instagram mais au vu des commentaires et des réactions positives, je me dis qu’un petit mémo ne peut pas faire de mal (d’ailleurs ça me fait penser que je pourrai publier un autre article déjà paru sur mon compte IG…)

Les chutes ! Finissons-en une bonne fois pour toutes !

Bon ok ça fait mal au coeur quand on a découpé toutes les pièces de patrons dont on a besoin et qu’il reste un pti bout par ci, un gros bout par là.

Pour tout vous avouer, je culpabilise même de jeter un rectangle de 15×10 cm. Pourtant je sais que ça ne sera jamais utilisé, mais malgré tout j’entasse dans ma boite à chutes.

Et puis, qui vient nous rajouter du bazar ?? Nos petits fournisseurs de tissus adorés ! Bon ok, j’adore recevoir leurs petits échantillons dans ma commande. J’adore les ptits goodies sur internet ou dans la vraie vie, les petites choses auxquelles on ne s’attend pas et qui font plaisir. Et puis c’est bien pratique aussi ! Au moins, on a le tissu sous la main et non un écran d’ordinateur pour nous permettre de visualiser ce que sera notre future robe.

Donc, oui j’ai une boîte. Mais elle est si remplie que le couvercle ne repose même plus sur ses rebords et qu’il danse, gondole, ou ce que vous voulez, (en tout cas il n’est pas plat) selon l’importance des morceaux qui sont cachés dessous.

J’ai investi, alors, dans une deuxième boîte ! Mais allez l’empiler sur la première qui a un couvercle déjà instable !? Bref c’est le genre de détail qui gâche la netteté qu’on veut apporter à son petit coin couture, qui est déjà, lui, en bazar permanent.

Alors, pour moi la solution radicale pour éradiquer ces petits trop-plein que j’ai trouvé, mise à part de les jeter, c’est de les utiliser sur mes autres cousettes. Il suffit d’un tissu initial uni et la touche graphique ou colorée de la chute viendra rendre votre vêtement encore un petit peu plus spécial.

A vous de trouver la chute parfaite ou de la découper dans une certaine forme ou encore de la placer à des endroits stratégiques…  à vous de vous amusez, vous êtes libres !!

© 2017 Plumti.lab