Pourquoi commencer par une salopette ?
Pourquoi commencer par une salopette ?
La couture nous détend et nous amène à une sorte de sérénité. On a un but, on gravit les étapes unes à unes et on se voit les franchir avec gratitude lorsque l’on parvient à faire des choses plutôt satisfaisantes.
Cette couture nous anime de l’intérieur et nous recentre sur nous même.
Parfois, elle peut servir de passe-temps ou d’exutoire. Je ne parlerai pas de défouloir car en général dans ces moments là on fait n’importe quoi et il vaut mieux s’y remettre plus tard quand la patience et le calme sont revenus. Je sais de quoi je parle 😂
Mais d’autres fois, cette couture peut nous permettre de nous lancer des défis, au plus profond de nous même sur un sujet aussi léger que peut etre une activité manuelle.
Un jour, on peut avoir envie de réaliser un modèle mais l’hésitation et la crainte de ne pas y arriver et de le voir plus compliqué qu’il n’y paraît, prennent le dessus. Alors on le met de côté et on oublie.
Ou alors, dans une période de grande motivation et d’enthousiasme, on se sent fort et patient et on ose ! On se lance ! On s’étonne alors de notre ténacité et de nos capacités à réaliser un patron qui nous paraissait jusque là insurmontable. Grande fierté s’ensuit alors et l’interrogation suivante se pose : pourquoi ne pas s’être lancé avant ?
Mais pourquoi une salopette ?
Certains, certaines (en grande majorité) s’étonneront d’un lancement d’un premier modèle, aussi complexe que peut paraître une salopette. Quand on estime qu’une blouse comporte en général 5, 6 voir 7 pièces au maximum, et qu’elle semble être un produit de lancement assez courant chez les créateurs de patrons, on peut voir en une salopette, une erreur de jugement quand à l’étude des futurs utilisateurs(/trices).
Mais non. Ici, ce choix n’a pas été anodin.
Si j’ai pensé à une salopette, c’est que, premièrement, je voulais que cette première pièce me ressemble.
Je souhaitais qu’elle devienne la pièce symbolique de la marque. Les salopettes sont une grande histoire d’amour, ici, à l’image des combinaisons qui allient rapidité et confort. Pas de prise de tête en l’enfilant, on gagne en efficacité et on affirme déjà notre personnalité.
Cette salopette a aussi une histoire et c’était lui rendre hommage que de la développer en premier ; une histoire familiale, au même titre que le souvenir d’un parfum de son enfance.
Et ses atouts, on en parle ?
Alors oui, une salopette avec des détails comme celle de Terebell peut paraître complexe. Oui, elle peut faire peur pour les non initié(e)s.
Mais si je vous dis qu’avec de la patience, elle est tout à fait abordable…
Si je vous dis que vous avez la possibilité d’avoir, avant même que ce produit ne soit diffusé, des avis et des conseils sur la confection de ce vêtement, qui vous démontreront que ce n’est pas si difficile…
Si je vous dis que le niveau donné à ce patron n’est lié qu’au simple fait d’avoir un grand nombre de pièces, 16 au total et que cela implique juste de passer plus de temps dessus mais que ça n’implique pas de réelles difficultés…
Si je vous dis que vous n’avez qu’à suivre simplement les explications et que pour les montages un peu plus « techniques », vous pouvez vous appuyer sur la boîte à outil du site où vous trouverez des tutos et des vidéos…
Si je vous dis que ce modèle a su contourner les à priori et nous a toutes, les testeuses et moi-même, surpris par ses facultés d’adaptation sur les différents profils de femmes qui l’ont essayé…
Et si, enfin, je vous dis que l’on se fait toujours tout un monde des choses qui nous sont inconnues et qu’une fois passées, elles nous paraissent finalement beaucoup plus simples que ce que l’on ne pensait… ça vous aide ?
Féminité…
Après je veux bien comprendre que ce soit un modèle particulier. Quand on pense salopette, on ne l’associe pas tout de suite au monde féminin. Pièce basique du vestiaire enfantin ou uniforme masculin, ce vêtement a souvent été délaissé par les femmes.
Et c’est justement pour contrer ces habitudes que je l’ai dessinée telle qu’elle est : avec sa taille très haute, ses jambes droites, ses bretelles amovibles qui fait d’elle un vêtement caméléon qui s’adapte à nos humeurs.
J’ai voulu faire de cette pièce, un vêtement qui pourra être interprété différemment selon la femme qui décidera de la coudre et de la porter.
Le corps de la femme est complexe et on pourrait passer des heures à parler de lui. Il se caractérise par ses courbes, sa rondeur et ses charmes.
Que l’on soit petite, ronde ou tous les défauts que l’on peut trouver, je suis convaincue qu’il y a toujours une partie de nous que l’on peut mettre en valeur.
La première qu’il faudrait savoir développer c’est de réussir à s’assumer telle que l’on est.
Et ça, on n’y pense pas suffisamment.
Une attitude fera changer totalement l’image d’une personne.
Plus cette personne paraîtra heureuse, libérée et pleine de vie, plus on la verra belle et cela, qu’importe l’apparence qu’elle peut avoir.
S’aimer soi est sans équivoque la plus belle parure que l’on peut s’offrir.
Alors pourquoi ne pas oser nous dévoiler, en portant un vêtement ajusté, un vêtement qui nous plaît mais qui nous empêche de nous lâcher car on a peur des regards ? Tout est dans l’attitude, plus nous sommes naturelles, plus on « regardera » notre personnalité et au final on aimera forcément notre enveloppe corporelle qui criera haut et fort « Je suis moi, j’assume et j’aime ça. Personne ne réussira à ne me faire changer d’avis ! « .
Alors si vous êtes prête à vous assumer, prête à vous lancer des défis, prête à vous faire plaisir, alors vous êtes prête pour Terrebell.
Terre est belle ?
Dans ce nom, on pourrait croire à un jeu de mot mais il n’en est pas un.
Terebell est le nom d’une étoile.
Tous les patrons suivants en porteront un également. C’est l’unité que j’ai voulu choisir pour les distinguer car je savais que rien ne me limiterait pour les nommer.
Et puis, j’aime à penser que les vêtements que vous déciderez de réaliser puisse faire de vous des étoiles ✨