A la poursuite du patron du sweat Granite

A la poursuite du patron du sweat Granite

Je t’ai aperçu un jour, je t’ai observé le lendemain. Tu m’as plu.

Ta rondeur m’a charmé au 1er regard. Ton physique était alléchant. J’ai imaginé tes bras sur les miens, réchauffée par ton corps…

Malheureusement, tu appartenais à une autre, elle semblait heureuse, belle, gracieuse, tu avais l’air de la combler d’amour et pourtant je me suis dit que ça pourrait être moi. 

Tu étais devenu sa muse et tu lui as rendu hommage en te dévoilant merveilleusement avec elle.

Elle a su faire de toi quelque chose d’unique. Tu aurais pu avoir un visage banal, devenir quelqu’un sur qui on ne se serait pas retourné et passer inaperçu parmi tous tes semblables

Tu t’es paré de 1 000 couleurs mais le rose aux joues t’allait si bien. D’ailleurs, c’est ce jour là que j’ai craqué. Je n’ai pas pu résister. Je lui ai dit. À elle. À Emilie.

J’ai osé, mon attirance était si forte. Bizarrement, elle n’a rien dit. Elle m’a même laissé faire. Allez savoir pourquoi… Sans doute pour me montrer à quel point tu étais agréable. Sans doute pour me laisser voir ta beauté de l’intérieur. Celle que je ne percevais pas encore et qui allait me combler de joie en apprenant à te connaître.

J’ai essayé de te parer des plus beaux habits que j’avais. En t’attendant et en rêvant de ta présence à mes côtés, j’avais cherché comment te façonner et avais beaucoup douté. Finalement, c’est toi qui a fini par me convaincre qu’il ne fallait pas aller chercher très loin car je possédais tout ce dont tu avais besoin. Avec moi, ta silhouette s’est redessinée. Tes rondeurs ont pris de l’ampleur à mon grand bonheur mais je t’ai suggéré de te faire plus aérien, et tu l’as fait, sans broncher.

Nous avons construit notre amour, sans doutes, sans hésiter, ça s’est fait très vite. Tu étais toi, j’étais moi et nous allions être bien tous les 2.
Tu me l’as confirmé en m’épousant dignement. Ta peau était douce, ton caractère affirmé ne manquait pas de s’appaiser à mes côtés et je découvrais en toi celui qui m’avait manqué et allait me réchauffer par ces longues soirées d’hiver jusqu’à la fin de notre vie.

Tissu

Molleton gratté graphique noir et blanc de The Sweet Mercerie

Le stock est épuisé.
2 ans qu’il dormait dans mon placard !!

Taille

T.36

Modifications

J’ai redessiné le bas des manches en retouchant la largeur des plis afin qu’ils soient plus creusés une fois en volume et que les manches soient plus gonflantes.

J’ai aussi rallongé la longueur des bords-côtes pour être sûre que les manches soient bien longues. Pour les prochaines versions, plutôt que de changer les mesures de ces pièces, je pense retoucher plutôt le haut des manches et les rallonger d’environ 8 cm.

Et puis, il m’est venu l’idée d’enlever 15 cm sur la longueur
du devant et du dos pour en faire un cropped-top.
Pourquoi ?
Je n’en sais rien, surtout que je ne prêtais pas beaucoup d’intérêt à cette mode.
Après l’avoir porté plusieurs fois, et grâce à son envers doudou, il ne perd en rien son intérêt de confort et de chaleur. Cela me permet aussi de mettre en valeur des jolis tops en dessous qui sont souvent cachés en hiver.

© 2017 Plumti.lab

Une parenthèse pour le patron de la robe Mila

Une parenthèse pour le patron de la robe Mila

Quand on est pressé par le temps, généralement, on aime : atteindre nos objectifs facilement et être capable de rayer de sa liste rapidement, les projets ou choses que l’on a à faire.

Je dois dire que pour ma part, c’est plutôt mitigé question efficacité. Autant certains projets chez moi mettent un temps fou à émerger, je ne les priorise certainement pas assez ou alors j’ai peur d’aller jusqu’au bout. Et d’autres semblent couler tout seuls et je les expédie aussi vite qu’ils sont apparus comme si j’avais besoin d’eux pour me donner de l’assurance et du mérite. Comme si je voulais qu’ils me confortent dans mon idée que oui je passe beaucoup de temps à ma passion mais que non ce n’est pas vain car j’ai des résultats ! Quand il se présente en même temps plusieurs occasions de me faire plaisir ou de faire plaisir, il m’est difficile de m’engager dans chacune d’elle au même moment avec la même intensité. J’aurai peur de m’éparpiller, de perdre du temps et de ne pas être efficace du tout.

Voilà pourquoi en juillet quand l’adorable Caroline, femme de l’ombre, qui mérite de recevoir un peu de lumière parmi toutes ces personnes, ces tissus et ces projets créatifs, m’a demandé si j’étais intéressée par un patron de Super Bison, j’ai dû décliner son offre avec un énorme regret car je savais que je n’allai pas pouvoir honorer ce cadeau. Et quel plaisir ce fut de la lire en septembre dernier, en voyant que sa proposition était toujours d’actualité.

Encore une fois, j’ai dû quand même par manque de temps, me concentrer sur un petit projet.

J’avais eu la chance de faire le patron du jogging June pour mon fils, cette fois-ci j’allai pouvoir gâter ma fille avec le nouveau patron de la robe Mila.

Je savais que l’utilisation d’un jersey ou d’un molleton allait me demander de me servir de ma surjeteuse. Et là, à partir de ce moment et ça, dans tous les projets qui se prêtent à cette machine, bizarrement, mon esprit est beaucoup plus léger car je sais que ça demande un peu moins de concentration, un peu moins d’application et que c’est archi méga beaucoup plus rapide !!

Avec Mila, c’est simple, il n’y a que 4 pièces. Quand on vient de passer des heures intenses de travail avec une quarantaine de pièces (comme le trench que vous pouvez retrouver dans la boutique), moi, je vous dis, ça fait du bien d’attaquer des choses beaucoup plus simples.

Sophie, la créatrice de Super Bison, indique qu’il est préférable d’utiliser un tissu maille pour le haut et qu’il est possible d’avoir un chaîne et trame pour le bas.

Après avoir fait un petit tour chez AnnaKa Bazaar il y a peu de temps, j’ai eu des coups de coeur pour 2 types de tissus.

Maintenant, lorsque j’achète du tissu, ma devise c’est « pas de tissu si t’es tout nu ». En gros, je n’achète rien si je n’ai pas d’idée de patron à associer avec. Ca fait faire des économies, je vous l’assure ! J’avais cherché dans mon stock auparavant mais rien de me donnait envie de faire de belles choses pour honorer ce patron. Dans la boutique, je m’autorisais, donc à acheter des coupons appropriés. Le 1er des 2 tissus est un sweat moucheté. Entrer des coloris clairs dans la garde robe de ma fille allait contrer l’hiver qui se profile et puis le moucheté, on est d’accord, c’est pratique pour masquer les tâches. Le 2ème est une viscose toute douce qui ressemble un peu à de la popeline, fluide mais avec un peu de tenue, idéale pour faire apparaître de jolies fronces. Autant sur internet, je crois que je n’aurai pas vraiment craquer dessus, autant l’avoir dans les mains, m’a paru être une évidence. Dans le doute (j’avais oublié de regarder le métrage nécessaire), je n’avais pris que 1 mètre de chaque. Malheureusement, il m’a manqué de la matière pour le bas de la jupe, alors j’ai décidé de toucher au patron en rallongeant la partie haute, histoire d’avoir une longueur de robe décente.

Le montage commence par une pose de laminette. La laminette, quesako ? c’est un petit élastique transparent en caoutchouc dont on se sert en général pour la lingerie ou les maillots de bain. Je n’étais pas novice en la matière car je m’en étais déjà servie pour me confectionner un maillot de bain cet été. Par contre, je n’avais pas le souvenir d’avoir peiné pendant sa pause à l’époque mais là… on va dire que c’était pas franchement une partie de plaisir. L’élastique est censé créer les fronces sur le tissu chaîne et trame en haut de la jupe pour pouvoir s’adapter au tee-shirt en molleton sans que les fils risquent de casser au moment de l’enfilage. La laminette que j’ai utilisé doit faire 3/4 mm et dans les instructions on parle de 5 mm, voilà sans doute pourquoi j’ai eu un peu de mal à m’en servir… Et puis au final, même en ayant coupé la longueur nécessaire pour que le haut de la jupe arrive à la même mesure que le bas du tee-shirt, j’ai dû avoir encore 10 cm de trop. J’ai donc recréé les fronces comme à mon habitude.

Le reste du montage s’est très bien passé mis à part le fait que je n’avais jamais procédé de cette façon pour assembler le devant, le dos et l’encolure. Ici, on coud une 1ère fois les épaules devant et dos ensemble, on fixe l’encolure ensuite et on termine par la 2ème épaule. La création des ourlets de manches m’a aussi surprise car elle se fait à plat et pas une fois la manche montée en tube. Je ne sais pas si je suis trop scolaire ou pas assez ouverte d’esprit pour changer de méthode mais je crois que je préfère quand même le montage plus classique que j’utilise régulièrement. Enfin quoiqu’il en soit, ça ne gêne en rien au façonnage de la robe et on a le résultat qu’on veut au final.

Quand elle l’a vu au retour de l’école, ma louloute, déjà habillée de haut en bas en « mummade », s’est déshabillée aussi sec pour l’enfiler. Bon point pour moi !

Par contre le mauvais fut que quand elle est revenue un autre jour de l’école avec la robe sur le dos, certes son haut moucheté pouvait masquer les tâches mais je n’avais pas imaginé qu’elle aurait mis sa touche personnelle et aurait laissé une grosse trace de peinture noire sur le devant.

[La robe est dans la machine, en ce moment même, je ferme les yeux… Je vous tiendrai au courant de l’ampleur des dégâts prochainement…]

Taille

5 ans

Modifications

J’ai allongé le haut du corps de quelques centimètres pour pouvoir me servir du tissu à fleurs dont il me manquait un peu de métrage.
© 2017 Plumti.lab

Un bébé pour Maman Chat et le patron de la barboteuse catbaby

Un bébé pour Maman Chat et le patron de la barboteuse catbaby

Il y a quelques temps, et quand j’y pense ça fait bientôt 1 an ! lorsqu’une de mes meilleures amies nous a annoncé sa grossesse, j’ai bien-sûr sauté de joie, mais j’ai aussi pensé à la naissance et au petit cadeau fait-main que je ferai à son bébé.

Mais avant de continuer, je te préviens, lecteur, le texte qui va suivre n’est pas une déclaration d’amour mais presque !

Maman Chat c’est cette fille qui, après son 1er accouchement, criait « jamais, au grand jamais je n’aurai de 2ème enfant. »

Maman Chat, c’est cette fille douce. Adorable. Travailleuse. Acharnée, qui était passionnée par son métier de fou. Mais qui est aussi volontaire et persuasive dans ses propos quand elle a une idée à soutenir.

Maman Chat, c’est cette fille qui a découvert la parentalité brusquement sans être vraiment préparée (mais l’est-on vraiment ?) et sans s’être rendue-compte à quel point un enfant prenait de la place.

Maman Chat, c’est cette fille qui m’a montré à quel point on pouvait être un exemple pour son enfant en lui apportant des valeurs d’indépendance et de persévérance.

Maman Chat, c’est cette fille devenue maman qui s’est révélée encore plus belle lorsqu’un sourire aux lèvres, elle nous a annoncé fièrement qu’un 2ème petit bouchon poussait dans son ventre.

Maman Chat, c’est aussi cette fille qui porte très bien son nom… car elle adore les chats.

Alors à cette Maman Chat, je ne pouvais incontestablement pas ne pas lui dédier le de dernier né de Vanessa Pouzet, le patron de la barboteuse catbaby.

Je vous rassure, famille, amis, personnes proches de moi, il ne faut pas que je sois capable d’établir une liste de qualités de vous pour espérer un jour recevoir une création de ma part, c’est juste qu’ici ce patron était une évidence.

La plupart du temps pour des occasions particulières, je voudrai avoir le temps de m’investir dans un cadeau personnalisé pour lequel j’y aurai mis tout mon coeur et mon amour, et qui soit le reflet d’une attention spéciale. Mais il est rare que j’y arrive à mon grand désespoir.

Pour Noël, d’ordinaire, je ne me le permets pas car ayant encore une enfant un peu petite, je ne veux pas casser le charme du père noël.  Elle sait que je couds et lorgne mes tissus tous les jours. Et même si le cadeau ne lui est pas spécifiquement destiné, je ne veux pas me permettre de lui laisser entrevoir le moindre doute. Du coup, je m’abstiens de coudre pour les autres.

Par contre pour les anniversaires ou autre, c’est toujours une idée qui me vient en tête. Mais souvent, il est trop tard pour m’y mettre ou alors je n’ai pas le temps de glisser un projet pareil dans mon organisation. En gros, si je veux m’y préparer pour mener à bien mon envie, il faut que je l’imagine bien longtemps en avance et que je prenne mes dispositions pour connaître les mesures de la personne à qui est destiné le vêtement sans éveiller trop de soupçons, ce qui est assez difficile.

Ici, tout s’y prêtait, j’ai pu avoir un peu moins de 9 mois pour y penser et question taille, rien de plus simple que d’utiliser des tailles standards pour bébé.

Mais le comble, c’est que malgré ces longs mois de réflexion et supposés largement bénéfiques à une petite cousette de rien du tout, je ne me suis attelée à la tâche que 10 jours après la naissance et 2 jours avant de voir la poupée.

Question tissu, je n’avais même pas eu l’intelligence d’y réfléchir. Heureusement que j’avais chez moi un coupon de jersey acheté chez The Sweet Mercerie. Bon assez fin donc pas vraiment adapté à une utilisation douillette et propre à la saison hivernale, mais hyper canon, graphique et absolument pas connoté fille avec du rose ou des fleurs partout (vous la voyez la maman over saoulée de cette gnangnantise girly qui lui sort par les trous de nez ?). Je voulais quelque chose avec de l’impact et unisexe et celui-ci, même si je le destinais à un autre projet, était parfait.

La cousette en elle-même a été très rapide. Vu la taille des pièces, pourquoi s’en priver ?!
D’ailleurs vous le verrez prochainement, j’ai enchaîné les coutures enfants ces derniers temps.
M’orienter vers ce type de vêtement a été la solution pour me confirmer que j’avance, que j’écoule mon stock et surtout mes chutes de tissus et que certes je couds pour les autres mais que je couds aussi pour mes enfants, spectateurs finalement frustrés de mes créations (oui oui ils le sont quand même, rappelez-vous l’épisode des teddies où j’en étais sortie « un peu » dégoutée…).

Pour que Maman Chat puisse gagner en efficacité et rapidité (je sais qu’habiller et déshabiller un bébé se fait au moins 4 /5 fois dans la journée si ce n’est plus), j’ai choisi d’y mettre des pressions noires bien contrastantes pour accentuer le côté graphique. C’était la vraie 1ère fois que j’utilisais des pressions KAM et tout s’est déroulé à merveille, avec un grand ouf de soulagement car j’avais peu de temps devant moi pour changer d’idée et devoir recommencer à zéro.

La découpe de la tête du chat et son assemblage sur la partie devant se fait en amont de l’assemblage général pour plus de facilité. J’ai oublié d’y découper le petit museau du chat mais vous serez d’accord que ça n’empêche pas d’identifier de quel animal il s’agit.

J’ai choisi de laisser les bords bruts comme proposé dans les explications et j’avoue que ça m’arrangeait car d’une, c’était plus rapide et de deux, faire des ourlets sur du tissu extensible, je ne suis pas hyper fan. J’ai toujours peur que ça gondole même si je ne tire pas sur le tissu une fois qu’il est glissé sous le pied de ma machine. En tout cas sur des tissus en maille fins, même en changeant la pression ou en utilisant une aiguille double, je n’ai jamais réussi à avoir de beaux résultats… Peut-être va t-il falloir que je travaille ce sujet…
En tout cas, des bords bruts avec des petits revers ça modernisait encore plus le vêtement.

Que dire de plus sur cette cousette hyper facile…
J’avais prévu large pour qu’elle puisse la porter un peu plus de 2 semaines !! mais j’ai quand même été ravie que Maman Chat n’ait pas pu résister à lui enfiler avant même que le pyjama ne soit à sa taille.

En tout cas, ainsi parée de son habit, avec son petit museau tout rond, son odeur sucrée et ses petits cheveux tout doux, cette petite boule de lait nous a confirmé qu’elle avait choisi la bonne famille pour faire son entrée au pays des chats.

Tissu

Taille

3 mois

Modifications

Aucune

© 2017 Plumti.lab