Le patron du tee-shirt Arsène, une pièce à avoir !

Le patron du tee-shirt Arsène, une pièce à avoir !

Je suis sûre que vous connaissez la sensation d’être débordée, de voir le temps défiler à une allure folle, de regarder derrière vous en voyant les mois qui se sont écoulés et de vous demandez ce que vous avez bien pu fabriquer pendant ce trou spatio-temporel sans rien avoir de concret devant vous ou entre vos mains. C’est exactement ce que je ressens ces derniers temps !

Et pourtant je suis loin d’avoir chômé ! Ma machine à coudre, mes crayons, mon ordinateur et mes enfants ne m’ont jamais lâché. Et quand je regarde ce que j’ai aujourd’hui, je ne suis pas satisfaite de voir si peu de concrétisations de ce que je voudrais réellement. Le chemin vers le blog m’a manqué, les publications sur Instagram aussi. Quand on s’éloigne des réseaux sociaux, on arrive à prendre conscience de toute cette effervescence qui tourne autours d’eux et qui semble ne pas prendre le temps de respirer. Et je vous avoue que quand on coupe toutes notifications, toutes sonneries perturbatrices et bien c’est un frein en moins !

De ces derniers mois, malgré mes fausses impressions de vide, il me reste quand même des choses palpables et portables ! Oui car je suis occupée mais impossible malgré tout de ne pas glisser de tissus sous le pied de biche, jouer avec les épingles ou avoir des ciseaux dans la main.

Il y a 2 mois, Aurélie de Chez Machine m’a contacté, NOUS a contacté devrais-je dire car je ne suis pas seule dans l’aventure, pour les aider, elle et Maïder, à finaliser leurs modèles en testant les différents patrons de leur nouvelle collection printemps/été 2017. Le moodbaord qu’elle nous a envoyé en a inspiré plus d’une et je vous promets que ce que vous allez découvrir au fur et à mesure chez elles et chez les testeuses va vous donner envie de le télécharger très rapidement. Parmi mes acolytes, vous pourrez trouver, attention accrochez-vous bien : Marie de Basile et Léon, Doriane de L’univers de Stella Rose, Bénédicte alias louanje sur IG, Gwendoline ou MaisonJosephe sur IG, Tiphaine d’Addictiph, Marion d’Ibijau, Gaëlle 4_love_4 sur IG, Perrine de Auguste et Septembre et enfin Emmanuelle alias 23ruedesroses sur IG. Un joli petit monde qui participe dans la joie et la bonne humeur à l’élaboration des ces superbes patrons. Et je suis fière de les accompagner dans cette aventure.

En étant dans les coulisses, je peux vous dire que c’est une véritable usine à gaz. Derrière leur humour, Aurélie et Maïder déploient une énergie de folie et passent tout au peigne fin pour faire de leur nom une marque sérieuse et pro. Chacune dans leurs domaines, elles ont travaillé dur pour rendre des produits impeccables. Et ce n’est pas encore fini car, à ce jour, il reste encore des prototypes à valider et je vous assure que de l’intérieur on sent tout l’amour et toute l’implication qu’elles mettent dans leur ouvrage. Mais je crois qu’une fois que vous connaîtrez leurs modèles et que vous aurez au moins un de leurs patrons entre vos mains, vous ressentirez la même chose que moi.

En attendant de voir toute la collection se dévoiler, je vais vous présenter Arsène. Bien que ce soit un patron offert, il a été conçu avec tout autant de sérieux que les autres pièces. Arsène est le tee-shirt qui fait mouche. Sa large encolure et son aspect loose font de lui un patron caméléon. Il peut très bien s’adapter sur un jean dans un style décontracté que rentrer dans une jupe pour un look plus féminin. C’est un tee-shirt basic qui se porte à toutes les sauces. Et puis il y tellement des tonnes de possibilités à faire avec lui qu’il ne faudrait vraiment pas s’en priver. A l’image des culottes qui font le tour de la semaine, on peut très bien s’amuser à faire la même chose tellement il est rapide à faire. Le tissu qui est grandement conseillé pour le réaliser est bien entendu le jersey mais si vous voulez tout savoir, les phases de test ont montré qu’il était possible de le coudre dans un tissu chaîne et trame. Du fait qu’il ait été imaginé large, vous pouvez facilement garder votre taille selon le barème proposé et créer une parementure ou ajouter un biais rapporté à la place de la bande d’encolure.

Pour ce test, j’ai choisi de piocher dans mon stock. J’avais utilisé ce jersey lamé de chez The Sweet Mercerie pour le Madawan de Aime comme Marie. Initialement, quand je l’avais acheté, j’avais pensé à me faire un legging mais il en a été finalement tout autrement. J’aimais son rendu et avec ce qu’il m’en restait, je me suis dit qu’il serait parfait pour ce petit tee-shirt. Sa fluidité, sa finesse, son élasticité et sa composition qui accrochait sous le pied m’ont posé quand même certaines difficultés notamment pour les surpiqûres doubles. Je pense qu’avec un jersey simple qui a un peu de tenue ou d’épaisseur, il n’y a rien de plus facile ! Et c’est bien ce que j’ai réalisé quand j’ai attaqué une seconde version. Cette fois-ci le jersey acheté chez ma petite mercerie était beaucoup plus agréable à coudre. D’ailleurs, la différence se voit sur les photos. On voit bien que la 2è version a beaucoup plus de tenue. Les versions marinières ont fusé pour ce patron : Chez Machine le présente d’ailleurs sous cette version-là ainsi que Gaëlle @4_love_4. Il y a eu aussi des petits clins d’oeil avec des broderies jolies jolies chez Tiphaine @addictiph ou encore Chez Machine. Pour ne pas faire dans la simplicité et détourner la marinière classique, j’ai regardé ce que j’avais autour de moi. Il y a quelques temps, j’ai récupéré des anciens cols brodés vintage. Autant vous dire qu’ils n’allaient pas trainer au fond du placard. Après plusieurs test, j’en ai pris un et l’ai complètement détourné. Mais je vous laisse avec les photos pour découvrir ce que j’en ai fait.

En tout cas, je n’en ai pas fini avec Arsène, il va être mangé à toutes les sauces !!

Patron

Tee-shirt Arsène
de Chez Machine

Tissu

Jersey lamé noir
de The Sweet Mercerie

Jersey marinière
de Un chat sur un fil

Taille

T.34
Ce modèle est loose et si vous hésitez entres 2 tailles, choisissez la plus petite.

Modifications

Version noire :
un revers aux bas des manches

Version marinière :
Pas de bande d’encolure et rajout d’un col brodé aux épaules

© 2017 Plumti.lab

Une histoire d’amour avec le patron du manteau Ive

Une histoire d’amour avec le patron du manteau Ive

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais selon moi, quand on est créatif, ce qui est bien, c’est que l’on a toujours quelque chose à faire. C’est vrai, pas de moments creux pendant lesquels on va tourner en rond. Et cela s’avère d’autant plus juste quand on est mère de famille en parallèle.


Quand sont arrivées les vacances d’hiver, je me suis vue encore repousser tous mes projets couture et professionnels pour être présente pour mes enfants. Alors oui, là aussi on ne s’ennuie pas et j’adore leur proposer tout un tas d’activités qui, d’une, nous font plaisir à tous et de deux, évitent les situations conflictuelles quand ils sont enfermés à la maison.
Faut dire que les vacances d’hiver ne sont pas les plus profitables et plus faciles à gérer quand on ne part pas au ski. Mais j’ai réussi à leur trouver plein de sorties sympas qui nous ont permis de bien profiter de nos jours vacants.
Et le petit séjour que nous avions décidé de passer au bord de la mer la 2è semaine était la cerise sur le gâteau.

De la motivation

Le seul petit hic qui me chagrinait un peu était de m’éloigner de ma machine à coudre l’espace de 5 jours. Bon c’est vrai que ces derniers temps, je n’étais pas la plus productive de ce côté-là mais ne plus la voir pendant un petit temps n’allait pas m’aider à me déculpabiliser de ne rien faire. Alors, j’ai décidé de me prendre en main en avançant des sujets qui ne demandaient pas à être cousus.

Bien évidemment ayant découvert le tricot il y a peu (d’ailleurs un petit article va paraître à ce sujet prochainement), j’ai emmené ma laine et mes aiguilles pour coller parfaitement aux soirées cocooning que je prévoyais devant la cheminée. Ça, ça va, ça ne prend pas trop de place.
Et puis j’ai fait fort !

Si vous aviez vu notre attelage pour ces malheureux jours… En plus de nos valises, j’ai glissé un sac entier de tissus, de matériel de couture, de patrons, de magazines pour m’accompagner dans mon énergie créative. Je baissais les yeux pour ne pas regarder mon chéri, à chaque fois que je rajoutais un truc dedans… C’est lui en général qui s’occupe de jouer à tétris avec les valises dans le coffre et allez faire rentrer un tube en carton long d’1m et demi d’une toute « petite » dizaine de centimètres de diamètre contenant du papier à patron dans la voiture… Oui, oui, je sais, j’étais plutôt optimiste. Autant certaines pourraient bourrer une valise entière de vêtements inutiles, autant moi je voyais laaaaarge dans ma créativité ! En tout cas, ça me donnait une grande énergie pour sortir de mon coma couturesque.
Parmi tout ce que j’avais ramené, il y avait du lainage (et oui en plus, c’est pas le tissu tout fin qui ne prend qu’un demi centimètre une fois replié, c’est le bon gros lainage qui prend bien 10, 15 voir 20 cm d’épaisseur !). Et ce n’était pas pour un seul projet que j’avais prévu de la laine mais pour deux, ce qui fait deux bons gros paquets à caser dans les sacs sans compter les cotons ou doublures qui pourraient rentrer dans ces projets. Optimiste je vous dis !

Ca faisait bien un an que j’attendais de me refaire un manteau, j’avais déjà craqué sur le patron Marumi de Blousette Rose, j’avais le Villette de La Maison Victor, je lorgnais sur le Garance de Laboratoire Familial ou le manteau Riga d’Orageuse. Que de choix !! Finalement, c’est le manteau Ive de Blousette Rose qui m’a convaincu de m’y remettre ; manteau chic et simple à la fois qui m’a séduit grâce à ses poches et son col. Il allait parfaitement s’entendre avec mon tissu natté noir et blanc.

A l’attaque

Une fois sur notre site de villégiature, en dehors de nos escapades touristiques, je me suis jetée sur mes activités fétiches. J’ai pris mon courage à 2 mains et ai assemblé les 48 feuilles (on le veut ce manteau, on le veut !), j’ai commencé le décalquage, 13 pièces au total à dessiner mais question découpes ça en fait 33 en totalité si on compte le tissu principal, la doublure et l’entoilage. Ne vous affolez pas, quand on est déterminé et patient, on n’est pas mécontent de l’effort fourni car c’est plutôt un beau projet dans lequel on se lance.

Dès les vacances finies et les enfants à l’école – n’est-ce pas ! – je me suis attaquée aux tissus. La découpe a été méticuleuse et consciencieuse, comme tout ce que j’avais entrepris jusqu’à présent pour ce manteau, mais lorsque j’ai abordé la doublure, ce fut une autre histoire… aaah ces tissus qui glissent, c’est vraiment ce que je déteste. Mais là n’est pas le sujet et j’avais enfin tout pour commencer à coudre.

Thia, la créatrice de Blousette Rose, a réalisé un travail très détaillé en ce qui concerne les explications du montage. Son pdf est clair, il y a beaucoup de photos et de dessins explicatifs, ce qui est très rassurant et qui rend la construction vraiment limpide.
On rentre très rapidement dans le vif du sujet avec le montage des poches raglan avec patte. Ce patron est destiné à un niveau avancé et on comprend vite pourquoi ! C’est un des points forts du montage.

Le manteau prend forme très rapidement finalement mais en regardant les étapes qu’ils restent à suivre, on s’aperçoit que tout est dans les détails et qu’on n’est pas au bout de nos surprises.
Dans ce projet, tout est question de patience, et ce jusqu’à la lecture des schémas. Réussir à poser les choses à plat, à ne pas s’enflammer, et à bien manipuler ses pièces assemblées en fonction des illustrations sont les maîtres mots de cette cousette.
Le 2è point sur lequel il faut bien s’appliquer c’est l’assemblage de la doublure et de la parementure avec le bas du tissu principal. Je dirai que ce qui est important, c’est de noter au préalable les repères notés sur le patron. J’ai beaucoup utilisé du fil de bâti pour marquer mes emplacements car la spécificité de ma laine n’acceptait aucune marque au crayon et puis je dois dire que cette méthode est quand même la plus fidèle car on est sûr que ça ne va pas s’effacer ! L’assemblage ou plus précisément la compréhension de l’assemblage des poignets est le dernier point un peu compliqué mais ayant déjà utilisé la méthode expliquée, je n’ai eu aucun soucis à réaliser cette étape.

Pour la petite touche appropriation et personnalisation du patron, j’ai découpé mes fonds de poche dans un coton graphique à croix que j’ai oublié de photographier (je vais réparer mon erreur très rapidement), j’ai rajouté un passepoil satiné rayé entre la doublure et la parementure et je me suis permise de rajouter 3 autres boutons contrairement au bouton unique prévu initialement dans le patron (un manteau qui se ferme bien est quand même nettement plus plaisant à porter quand il y a du vent !)

Mon manteau s’est fini en 2 jours et j’ai eu tout le bonheur du monde à le porter aussitôt terminé, le froid étant toujours au rendez-vous.

Debrief

Si je devais donner un conseil aux intéressé(e)s, je leur dirai que ce manteau est d’une difficulté équivalente aux autres manteaux ou vestes que j’ai pu réaliser, le manteau Montmartre de Aime comme Marie, la veste Chloé de La Maison Victor ou les vestes Eagle de Vanessa Pouzet ici et notamment, où j’ai retrouvé la spécificité de l’ouverture dans la manche de la doublure pour ne laisser aucune couture apparente et le montage des poignets en face à face.
Il faut s’attendre tout de même à un peu de complexité parfois mais dans l’ensemble, avec de la patience et un peu de pratique pour certaines techniques, il est tout à fait abordable.

Bon, vous le devinerez (et d’ailleurs, ça se laissait présager en début d’article) que mes ambitions d’avancement pour d’autres projets pendant les vacances ont été quand même freinées car entre les balades, les visites, l’organisation des journées entre la maison et la famille, ça n’a pas joué en ma faveur. Mais au moins, j’ai beaucoup apprécié me concentrer sur une pièce qui me tenait à cœur depuis longtemps et je suis heureuse d’avoir trouvé en Ive, le manteau qui m’a aidé à me dépasser et à calmer mon empressement à terminer un ouvrage.
Prendre son temps est la clé si l’on veut donner le meilleur de soi… à bon entendeur
😉

Tissu et fournitures

Natté chiné noir et blanc de Etoffes des Héros

Doublure noire satinée venant d’un entrepôt privé à Aubervilliers

Chute de coton blanc à croix noires et dorées de Ma Petite mercerie

Passepoil satiné rayé noir et blanc de Fil 2000

Taille

T. 2

Modifications

Aucune

© 2017 Plumti.lab

Confort pour le patron du jogging june

Confort pour le patron du jogging june

Vous connaissez la différence entre la couturière qui aime se confectionner des vêtements selon ses goûts, une blogueuse qui finit par dire haut et fort que les cousettes pour enfants ne sont pas sa tasse de thé et une maman qui aime les défis… ? Et bien y’en a pas, c’est bien moi et je récidive avec un projet bambin qui dès le départ, j’en était sûre, allai faire carton plein !

J’ai eu la chance d’être contactée par la marque Super Bison. Quand je l’ai découverte en novembre 2015, lors du CSF, j’ai rencontré, à la tête de cette marque, une jeune femme, Sophie, et sa maman qui l’aidait sur le stand, toutes deux, toutes gentilles, qui semblaient nous vouloir que du bien. Exactement à l’image des tissus qu’elles vendaient : des sweats d’une douceur incroyable aux motifs variés et graphiques, aux couleurs toutes douces et qui invitent aux cousettes détentes, confortables et douillettes. Super Bison, c’est aussi une marque qui créé ses propres patrons. Principalement pour bébés et enfants, elle propose aussi 2 patrons femme, une petite jupe boutonnée toute mimi ou une jolie veste cosy, déclinés des patrons enfants, aux tendances qui reflètent à nouveau l’image de la marque : simples, efficaces, pleines de douceur. Bref que des bons points. Et ce n’est pas tout ! En plus d’articles de mercerie, Super Bison créé des transferts textiles tous plus canons les uns que les autres et je me demande même pourquoi je ne me suis pas encore jetée dessus !! Aucun doute sur le succès que la marque connaît, tant elle est dans l’air du temps et complètement en adéquation avec l’univers de l’enfance et du DIY.

Aujourd’hui, c’est, donc, à nouveau vers la mode enfantine que je me tourne. Oui je sais, je suis une coriace… après des échecs cuisants comme ici, je remets le couvert. Connaissant mon fils, véritable ours des cavernes quand il s’y met, sa pièce maîtresse est… vous ne le devinerez jamais… le jogging ! Voilà pourquoi je me suis tournée vers le jogging June. Dans les patrons enfants des 6-12 ans, au moins 5 patrons sur 9 sont unisexes. De quoi ravir toutes les mamans couturières de Bboy. Elles peuvent se rassurer, ici, il y en a pour tout le monde, garçon ou fille. Donc, avec ce pantalon, j’étais sûre de faire plaisir… Enfin j’essayais de ne pas trop m’avancer… je ne sais jamais ce qui m’attend à la fin quand mes enfants reçoivent un vêtement fait-main !

Pour jouer la sécurité, j’ai choisi un molleton gris sans motifs. Oui, vous comprenez, je craquerai bien sur des ours, des têtes de cerfs ou des pattes d’animaux mais vous voyez quand on a presque 10 ans, on n’a pas forcément envie d’avoir des signes qui font « bébé ». Oui, à presque 10 ans, on est à 2 doigts de pouvoir aller devant dans la voiture, on commence à regarder des films qui peuvent faire peur au grand désarroi de maman, on veut aller à l’école tout seul sous le regard inquiet de qui ?… de maman, en bas de la maison et on est impatient  d’avoir son propre téléphone. Mais oui, à presque 10 ans, on n’est plus un bébé et on ne veut surtout pas montrer que l’univers de l’enfance n’est pas si loin derrière soi. Donc, j’ai choisi un molleton gris, mais pas n’importe lequel ! Celui-là, il est à tomber, matelassé à chevrons et d’une douceur incroyable. Quand il l’a vu, il a fait « whouaaa ». Ca partait plutôt bien ! Pour éviter toute monotonie, j’ai voulu jouer sur les poches. Il me restait des chutes d’un autre jersey de la même marque que j’avais acheté sur le salon un an et demi plus tôt. Je l’avais utilisé pour un tee-shirt, posté sur Instagram ici ou , que mon fils avait adoré l’espace de 2 heures et qui, après avoir reçu un bol de chocolat, était irrécupérable… Vous imaginez bien ma tête !

Bon, question patron et confection, faut dire que ça a été d’une rapidité fulgurante. Une fois les tissus coupés et ayant la chance d’avoir une surjeteuse, en une petite après-midi, je l’avais terminé. Tout s’est aligné impeccablement bien. J’ai même trouvé qu’il y avait des crans de montages inutiles, notamment pour les milieux des largeurs du haut et du bas du pantalon. Mais d’un autre côté, ça peut aider les grandes débutantes et je trouve ça rassurant. J’ai choisi de poser des œillets à la ceinture. Il y a quand même un élastique cousu à l’intérieur, ce qui n’est pas plus mal car je pense que vu le poil dans la main de mon fils et l’envie de faire ses lacets, il aurait pu se retrouver avec le pantalon aux chevilles… j’exagère bien-sûr mais on n’est pas loin de la vérité.

Non, vraiment rien à redire. C’est un sans faute pour Super Bison. Peut-être juste un petit bémol sur les bandes de bas de jambes un peu trop grands à mon goût. J’ai utilisé du bord-côte pour l’effet jogging et je ne sais pas si c’est l’élasticité du tissu qui joue mais ça mériterait d’être resserré un chouia. Enfin, ce n’est pas ce détail là qui ferait détrôner ce vêtement… accrochez-vous bien… du top 2 de sa garde-robe. Et oui, j’y suis arrivée, il est enchanté et va pouvoir se larver cooly jazzy cooly au chaud à la maison dans son super méga top confort jogging préféré. Yeeaaahhh !!!

[Bon et je tenais à dire, malgré tout, que sous mes mots un peu moqueurs, mon fils est quand même une vraie pile électrique en dehors de ses heures perdues, qui démarre dès 8h du mat, qui danse comme un dieu et qui mord la vie à pleines dents. De quoi bien tenir mes journées 😅 !]

Tissus

matelassé gris chevrons gris anthracyte (Super Bison)

bord-côte gris chiné foncé (Super Bison)

jersey croix noires (de la même marque mais plus en vente malheureusement)

Taille

Modifications

Aucune

© 2017 Plumti.lab