Le syndrome de l’imposteur ou comment bien s’entendre avec soi-même !

Juil 1, 2020 | 0 commentaires

photo article heze

S’il y a bien un secteur qui doit fonctionner aujourd’hui, c’est certainement celui du caoching. Acteurs d’une démarche de bien-vivre et de bien-être, les coachs ont de quoi travailler pour nous aider à faire le point et, pourquoi pas, à nous amener à une réflexion de fin de vie de satisfaction et d’apaisement.

S’il était possible de pouvoir observer les forces que l’on aura déployé chaque jour à faire de lui, un joli, un tout beau, à notre image et au plus fidèle de nous-même, ce serait magnifique !

« J’assume de plus en plus qui je suis, ce que je dis, ce que je fais. Je suis moi en tout état de cause. Je veux que mes peurs ne soient plus des barrières, je veux que mes doutes se transforment en tremplin, je veux me donner toutes les raisons de croire en moi et en mes capacités. »

Voilà ce qu’on devrait réussir à se dire au moins une fois. Avoir confiance en soi, être fier de soi et assumer toute sa personne sans aucune commune mesure et à juste titre.

D’où tu sors, toi !?

Lorsque je me suis mise à coudre ce top issu du patron qui fait sa sortie demain, je n’avais franchement aucune idée d’où l’énergie sortait, ce qui me motivait et ce que j’allai faire.

Une chute de tissu m’était tombée dans les bras et il était impossible pour moi de la jeter.
J’ai agi sans me poser de questions.
J’avais un peu plus d’un mètre de tissu et je me suis mise à le manipuler et à le façonner de sorte à ce qu’on ait pu avoir l’impression que je fabriquais machinalement quelque chose que je connaissais sur le bout des doigts depuis des années.
Je crois bien n’avoir, d’ailleurs, aucun souvenir de ce qu’il y a eu dans ma tête à ce moment-là, telle une machine programmée à atteindre un but imperfectible car déjà parfait et sans la moindre hésitation.

Une fois, libérée de ma carapace de métal et de mes œillères, je me suis parée, aussi fortuitement que rapidement, de ce nouvel habit, venu remplir une ligne de plus à la liste de mes créations textiles.
A bien l’y regarder, j’étais fière c’est sûr, mais un truc me chiffonnait. J’avais produit quelque chose qui finalement n’avait rien d’exceptionnel et était des plus communs vestimentairement parlant.
Ainsi naissait chez moi le syndrome de l’imposteur et réduisait ma satisfaction principale à un simple état de fait que je n’avais certainement dû piocher, au fond de ma mémoire, qu’une silhouette si souvent admirée sur d’autres modèles dans la rue ou dans les magazines.

Bien heureusement pour moi, des voix porteuses et bienveillantes m’ont confirmé le caractère exclusif du modèle à travers sa confection et j’ai pu regagner doucement en positivité et remis progressivement la machine en route pour faire de lui un tout nouvel article dans ma boutique.

Et bien oui, quoi ! Ne dit-on pas que les modes se répètent ?

Oui, ce top a une base commune.

Oui, il a une silhouette connue et reconnue mais il a ce charme de proposer de multiples détails de bretelles, de volants ou de fronçages.
Il est accessible par un plus grande nombre de couturières grâce à la gamme de tailles que j’ai étendu du 32 au 50.

Ce nouveau patron, je l’assume parce que je sais toute l’énergie et la motivation que j’ai puisé à le concevoir. Je me suis fait plaisir.

Et vous savez quoi ?
Je ne sais pas si c’est l’âge, la maturité, l’introspection que ces dernières années m’ont imposé mais j’ai cette puissante sensation que ma force est en pleine ascension et ce patron est une étape de plus à la réussite de cette constatation.

Si vous avez un peu de patience et de curiosité, je vous retrouve demain pour la naissance de ce modèle dans la boutique et avec un nouvel article sur le blog.

Je vous embrasse et vous laisse avec une petite citation de David Hume du Traité de la Nature Humaine.

“Un bien banal peut produire un désir supérieur à ce qui provient de la jouissance la plus grande et la plus estimable.”