Un bébé pour Maman Chat et le patron de la barboteuse catbaby

Un bébé pour Maman Chat et le patron de la barboteuse catbaby

Il y a quelques temps, et quand j’y pense ça fait bientôt 1 an ! lorsqu’une de mes meilleures amies nous a annoncé sa grossesse, j’ai bien-sûr sauté de joie, mais j’ai aussi pensé à la naissance et au petit cadeau fait-main que je ferai à son bébé.

Mais avant de continuer, je te préviens, lecteur, le texte qui va suivre n’est pas une déclaration d’amour mais presque !

Maman Chat c’est cette fille qui, après son 1er accouchement, criait « jamais, au grand jamais je n’aurai de 2ème enfant. »

Maman Chat, c’est cette fille douce. Adorable. Travailleuse. Acharnée, qui était passionnée par son métier de fou. Mais qui est aussi volontaire et persuasive dans ses propos quand elle a une idée à soutenir.

Maman Chat, c’est cette fille qui a découvert la parentalité brusquement sans être vraiment préparée (mais l’est-on vraiment ?) et sans s’être rendue-compte à quel point un enfant prenait de la place.

Maman Chat, c’est cette fille qui m’a montré à quel point on pouvait être un exemple pour son enfant en lui apportant des valeurs d’indépendance et de persévérance.

Maman Chat, c’est cette fille devenue maman qui s’est révélée encore plus belle lorsqu’un sourire aux lèvres, elle nous a annoncé fièrement qu’un 2ème petit bouchon poussait dans son ventre.

Maman Chat, c’est aussi cette fille qui porte très bien son nom… car elle adore les chats.

Alors à cette Maman Chat, je ne pouvais incontestablement pas ne pas lui dédier le de dernier né de Vanessa Pouzet, le patron de la barboteuse catbaby.

Je vous rassure, famille, amis, personnes proches de moi, il ne faut pas que je sois capable d’établir une liste de qualités de vous pour espérer un jour recevoir une création de ma part, c’est juste qu’ici ce patron était une évidence.

La plupart du temps pour des occasions particulières, je voudrai avoir le temps de m’investir dans un cadeau personnalisé pour lequel j’y aurai mis tout mon coeur et mon amour, et qui soit le reflet d’une attention spéciale. Mais il est rare que j’y arrive à mon grand désespoir.

Pour Noël, d’ordinaire, je ne me le permets pas car ayant encore une enfant un peu petite, je ne veux pas casser le charme du père noël.  Elle sait que je couds et lorgne mes tissus tous les jours. Et même si le cadeau ne lui est pas spécifiquement destiné, je ne veux pas me permettre de lui laisser entrevoir le moindre doute. Du coup, je m’abstiens de coudre pour les autres.

Par contre pour les anniversaires ou autre, c’est toujours une idée qui me vient en tête. Mais souvent, il est trop tard pour m’y mettre ou alors je n’ai pas le temps de glisser un projet pareil dans mon organisation. En gros, si je veux m’y préparer pour mener à bien mon envie, il faut que je l’imagine bien longtemps en avance et que je prenne mes dispositions pour connaître les mesures de la personne à qui est destiné le vêtement sans éveiller trop de soupçons, ce qui est assez difficile.

Ici, tout s’y prêtait, j’ai pu avoir un peu moins de 9 mois pour y penser et question taille, rien de plus simple que d’utiliser des tailles standards pour bébé.

Mais le comble, c’est que malgré ces longs mois de réflexion et supposés largement bénéfiques à une petite cousette de rien du tout, je ne me suis attelée à la tâche que 10 jours après la naissance et 2 jours avant de voir la poupée.

Question tissu, je n’avais même pas eu l’intelligence d’y réfléchir. Heureusement que j’avais chez moi un coupon de jersey acheté chez The Sweet Mercerie. Bon assez fin donc pas vraiment adapté à une utilisation douillette et propre à la saison hivernale, mais hyper canon, graphique et absolument pas connoté fille avec du rose ou des fleurs partout (vous la voyez la maman over saoulée de cette gnangnantise girly qui lui sort par les trous de nez ?). Je voulais quelque chose avec de l’impact et unisexe et celui-ci, même si je le destinais à un autre projet, était parfait.

La cousette en elle-même a été très rapide. Vu la taille des pièces, pourquoi s’en priver ?!
D’ailleurs vous le verrez prochainement, j’ai enchaîné les coutures enfants ces derniers temps.
M’orienter vers ce type de vêtement a été la solution pour me confirmer que j’avance, que j’écoule mon stock et surtout mes chutes de tissus et que certes je couds pour les autres mais que je couds aussi pour mes enfants, spectateurs finalement frustrés de mes créations (oui oui ils le sont quand même, rappelez-vous l’épisode des teddies où j’en étais sortie « un peu » dégoutée…).

Pour que Maman Chat puisse gagner en efficacité et rapidité (je sais qu’habiller et déshabiller un bébé se fait au moins 4 /5 fois dans la journée si ce n’est plus), j’ai choisi d’y mettre des pressions noires bien contrastantes pour accentuer le côté graphique. C’était la vraie 1ère fois que j’utilisais des pressions KAM et tout s’est déroulé à merveille, avec un grand ouf de soulagement car j’avais peu de temps devant moi pour changer d’idée et devoir recommencer à zéro.

La découpe de la tête du chat et son assemblage sur la partie devant se fait en amont de l’assemblage général pour plus de facilité. J’ai oublié d’y découper le petit museau du chat mais vous serez d’accord que ça n’empêche pas d’identifier de quel animal il s’agit.

J’ai choisi de laisser les bords bruts comme proposé dans les explications et j’avoue que ça m’arrangeait car d’une, c’était plus rapide et de deux, faire des ourlets sur du tissu extensible, je ne suis pas hyper fan. J’ai toujours peur que ça gondole même si je ne tire pas sur le tissu une fois qu’il est glissé sous le pied de ma machine. En tout cas sur des tissus en maille fins, même en changeant la pression ou en utilisant une aiguille double, je n’ai jamais réussi à avoir de beaux résultats… Peut-être va t-il falloir que je travaille ce sujet…
En tout cas, des bords bruts avec des petits revers ça modernisait encore plus le vêtement.

Que dire de plus sur cette cousette hyper facile…
J’avais prévu large pour qu’elle puisse la porter un peu plus de 2 semaines !! mais j’ai quand même été ravie que Maman Chat n’ait pas pu résister à lui enfiler avant même que le pyjama ne soit à sa taille.

En tout cas, ainsi parée de son habit, avec son petit museau tout rond, son odeur sucrée et ses petits cheveux tout doux, cette petite boule de lait nous a confirmé qu’elle avait choisi la bonne famille pour faire son entrée au pays des chats.

Tissu

Taille

3 mois

Modifications

Aucune

© 2017 Plumti.lab

Le patron de la jupe ginger fait marche arrière…

Le patron de la jupe ginger fait marche arrière…

Lundi 10h10
Face à mon ordinateur, je m’apprête à cliquer sur le bouton.
Combien de fois ai-je glissé mes doigts sur le trackpad depuis ce matin ?
Tel un tableau, le temps semble s’être figé : le bol du petit déjeuner toujours sur la table, le jus des fruits qui commence à sécher dans le fond et le thé qui ne fume plus…
Seule la musique anime ce décor si familier pour moi et les enceintes, qui vrombissent déjà si tôt, servent de réveil aux derniers voisins qui peinent à trouver la force en ce premier jour de la semaine…

Jeudi 18h14 (4 jours plus tôt)
Je me regarde dans le miroir, pince les côtés de ma jupe pour l’ajuster et me dis que je la retoucherai demain, je n’ai plus le temps.

Jeudi 18h10
Ma mère m’observe et me dit « c’est marrant toutes les 2, on n’est pas faites avec des hanches rondes. Notre arrondi est plus bas et on se retrouve toujours à flotter dans les jupes à ce niveau là.»
Je viens de faire un 36 pourtant. Je lui explique que selon le tableau de mesures de la créatrice, le tour de hanches est de 90, soit 2 cm de moins que le mien et que sachant cela, en décalquant le patron, je l’avais redessiné en lui rajoutant 2 mm au niveau de la largeur des hanches. Mais était-ce vraiment nécessaire… 

Jeudi 17h43
Ça sonne.
Les enfants jouent ou plutôt s’occupent. Le jeudi c’est journée sans télé. Ils ont râlé comme à chaque fois mais sont vite passés à autre chose.
Je vais ouvrir.
Comme à son habitude hebdomadaire, ma mère est sur le palier, souriante, le teint hâlé par les efforts fournis sur son vélo, présente pour s’occuper des loulous pendant que je vais à la danse.
Il me reste encore un ourlet et j’ai terminé.

Jeudi 16h58
« … bonne pioche ! J’ai une famille !»
Nous sommes en train de jouer ensemble autour de la table avec des tartines beurrées et saupoudrées de chocolat pour le goûter. Dans ma tête, ça veut dire aussi « si je passe un peu de temps avec eux, ils seront satisfaits et je pourrai plus facilement les laisser pour aller finir ma jupe… »

Jeudi 16h18
Je dois partir à l’école, je suis en retard comme d’habitude.
Dommage j’ai presque fini. J’enlève ma jupe et sautille en glissant mon pied dans une jambe de mon pantalon. Dehors, il pleut… et cette constatation que le temps nous joue toujours des tours quand c’est le moment d’aller chercher les enfants… pourquoi ?

Jeudi 15h05
« Allez, il me reste 1 heure !».
J’ai décidé de ne pas faire comme indiqué.
Pour plus de facilité et pour qu’il n’y ait pas de décalage lors du montage de la fermeture éclair, je choisis de ne pas coudre tout de suite le bas de la jupe mais plutôt d’assembler la glissière en premier, en la prenant en sandwich avec la parementure du dos.
Tout est une question de feeling. Bizarrement, je ne me schématise pas encore toutes les étapes improvisées par lesquelles je vais passer mais je le sens bien.
J’ai aussi changé de plan.
Avec mon tissu et mes surjets blancs, je me voyais utiliser une fermeture éclair blanche invisible mais le manque de temps m’a empêché d’aller en chercher une et l’envie de finir la jupe rapidement se fait sentir de plus en plus. Seul, un zip noir standard m’attend dans ma bonbonnière.
« ok ! je vais le rendre invisible et mettre du noir quelque part ailleurs pour justifier ce choix de couleur. »
Les finitions avec un biais m’ont paru être la meilleure idée. Du coup, je finis mes bords de parementure avec et j’avoue être séduite par cette association. Même si je serais la seule à voir ces finitions d’enfer quand je l’enfilerai, j’aurai la fierté immense de porter un vêtement bien fait.

Jeudi 14h21
Mon volant vient d’être posé. « Pppfffff… quelle tuerie… »
Il ondule délicatement le long du bord de la petite partie du devant. La jupe est asymétrique et se compose de 2 devants aux bas arrondis. Une petite fente vient finir cette jonction.
À quoi va ressembler cette jupe une fois sur moi ?

Jeudi 13h37
Le ventre plein, j’alterne entre la surjeteuse et la machine à coudre. Je change mon réglage de surjet. J’ai décidé de ne pas faire d’ourlet standard à mon futur volant pour ne pas l’alourdir. Je pense lui préférer un ourlet roulotté.
Les essais sont longs. Mes chutes s’amenuisent petit à petit. Une inattention me fait perdre du temps. Le volant se trouvait parmi elles et m’a servi d’échantillon pour tester les surjets sans que je ne m’en rende compte. L’idée de ressortir mon grand coupon de tissu pour recouper la pièce abîmée ne m’enchante pas mais je n’ai pas le choix. La jupe n’a besoin que d’un petit mètre et sur mes 3 mètres, j’ai encore de quoi faire ! Je suis ravie car c’est un tissu qui me plaît beaucoup et j’aimerai le réutiliser.
Je crois que j’ai enfin trouvé la bonne tension de fil.

Jeudi 10H32
Par terre dans mon salon, la musique à fond me fait trémousser au dessus du tissu. Je m’arrête le temps de l’utilisation des ciseaux. Ce serait dommage de découper des ondulations imprévues.

Jeudi 9h51
Les enfants sont à l’école.
Le décalcage est fini, 6 pièces au total, 5 pour moi… la poche je sais pas, on verra plus tard… et l’auto-satisfaction d’avoir à rayer déjà quelque chose sur ma to-do-list.

Mercredi vers 15h
Je poste une photo de mon colis sur Instagram.
Cloé la créatrice de Kit By Klo vient de m’envoyer le patron de la jupe Ginger.
Emballé en furoshiki d’un beau tissu ivoire à pois irréguliers noirs, on m’annonce la couleur. La délicatesse du paquet et les étiquettes si joliment présentées me rassurent et me font dire que j’ai bien fait d’attendre patiemment ce colis égaré.

Tissu

Sergé de coton gris clair tout doux de chez Sacrés Coupons

Taille

T.36

Modifications

J’ai ajouté 2 mm sur le côté du dos en décalquant le patron mais une fois la jupe essayée, j’ai finalement réajusté en gagnant presque 2 cm de tissu. 

Plusieurs modifications concernant le montage. Je n’en ai fait qu’à ma tête et je suis ravie du résultat 😋

© 2017 Plumti.lab

La surprise du patron du caraco nana

La surprise du patron du caraco nana

Si je vous dis que je viens de passer une heure entière à faire 2 nœuds, vous ne me croirez jamais ou alors vous vous direz que je suis complètement folle ou que j’aime perdre mon temps.
Et bien non je suis loin de vouloir perdre de mon temps mais il y a certainement un peu de folie derrière ou tout du moins beaucoup d’exigence.

Mais reprenons du début pour que je vous remette un peu dans la situation.

Il y a moins d’un mois, j’ai reçu une invitation à une soirée au sein de l’atelier des coupons. Aussi excitée qu’une puce, j’attendais ce moment avec impatience. Peu d’informations avaient circulé et une sorte de brouillard mystérieux flottait autour de cet événement. Je savais juste que quelques grands noms de la couture circulant sur Instagram seraient présents aussi et qu’Emilie de Dessine moi un patron jouerait un rôle là-dedans mais rien de plus.

Le soir venu, je fus chaleureusement accueillie parmi d’autres blogueuses et conviée à partager un petit apéritif de bienvenue avec la présentation de l’évènement en parallèle.
Nous étions toutes et tous heureux de nous trouver/retrouver et Emilie a su nous mettre l’eau à la bouche en nous dévoilant le patron qu’elle souhaitait nous offrir ce soir-là en exclusivité.
Nous avons joyeusement découvert le nouveau caraco Nana sur lequel elle avait travaillé les jours précédents la soirée. Autant vous dire que du côté de Dessine moi un patron, ça n’a pas dû chômer car la sortie toute récente de son short Pippa a dû lui demander pas mal de travail en ce qui concerne les derniers détails à régler et les commandes qui ont dû s’enchaîner !

Ce caraco nous a, donc, tous séduits car il a cette simplicité et cette féminité si évidente que l’on peut se demander pourquoi il n’a pas été créé plus tôt. C’est vrai, il est un basique petit top aux cols V sur le devant et au dos mais qui, finalement, révèle tout son caractère et toute son authenticité lorsque les bretelles sont rallongées et transformées en gros nœuds. Ces séduisants détails ravivent une coupe familière et font tout le charme de ce haut que l’on peut porter en toute occasion, si l’on reste, un tant soit peu, coquette tout de même. C’est pourquoi le choix du tissu vous décidera vite vers quelle utilisation vous pourrez en faire. L’autre particularité de ce petit haut est qu’il peut être réversible. En effet, il est entièrement doublé et l’on peut décider de jouer sur 2 matières/coloris/motifs différents pour se l’approprier un peu plus. C’est pourquoi le choix du tissu est quand même primordial.

Et c’est justement à ce sujet que nous avons été, tout autant, gâtés. Pour réaliser ce vêtement, l’atelier des coupons avait mis à notre disposition plusieurs tissus des coupons de saint-Pierre qui nous ont fait longuement hésité. Nous avons bien longtemps tourné autour des tables pour réussir à faire nos choix respectifs. Des wax, des cotons unis ou fleuris, des crêpes plus ou moins fins colorés à souhaits, des doubles gazes toutes aussi belles les unes que les autres nous faisaient de l’œil à tour de rôle.

Pour ma part, je me suis orientée vers un coloris été qui, je l’avais remarqué auparavant, m’apporte de la lumière lorsque je le porte près de mon visage. J’ai longtemps cherché à l’associer avec un autre tissu mais sa légère transparence et son extrême fluidité me faisait renoncer assez souvent et le fait de faire un mauvais choix, sous prétexte que l’option réversible était possible, m’embêtait quand même un peu. Du coup, je suis restée avec mon coupon de 3 mètres dans les bras en admirant les préférences et les goûts de chacun pour leur futur projet.

En tant que testeurs, nous étions assez nombreux. Vous avez sûrement dû entendre parler de cet évènement sur IG tout le week-end mais voici la liste des invités : @sewingjess, @making_plans_for_chloe, @lebazardannecharlotte, @oliviercoud, @latelierdebojel_cousumain3, @julie_ateliersvila, @fanny_brooklyn, @coussindusinge, @petitsbonheurs1, @ceciliapietricaitucoli, @louetjo, @astreeinsta, @ateliermakoko, @corneliadixit. Et pour accompagner tout ce petit monde @flowmagazine_fr@modesettravaux@carolinemasiuk@sabine_lag@jeny_la_graphiste et @francoiseco6.
Et l’espace, bien que suffisant pour un cours en toute intimité, nous nous retrouvions tout de même un peu serrés avec nos coupons de 3 mètres.

Pour certains la découpe fut assez rapide, mais pour ma part, n’ayant pas choisi la simplicité, découper 4 pièces faisant 1 mètre 50 de haut chacune, il m’était difficile de m’étaler avec mon tissu hyper fluide. J’ai donc fini par découper mon tissu par terre sur la moquette au fond du magasin modes et travaux à Saint-Lazare, lieu où se trouve l’atelier des coupons. D’ailleurs, lorsque j’y retournerai prochainement pour des achats, ce souvenir me reviendra très certainement avec un large sourire.

Une fois que j’eus finis de découper, tout le monde était déjà derrière sa machine. Encore une fois l’épinglage m’a pris du temps tant par la longueur des bandes à coudre que par le tissu fuyant qui ne permettait pas de bêtises. Et ce fut avec un grand soulagement et quelques passages devant les ventilateurs pour me rafraichir que j’attaquais enfin mon vêtement.

En tout honnêteté, c’est une cousette qui est très abordable aux débutants par sa facilité de montage. Il me semble que les 1ers tops cousus ont été finis avant même que je finisse l’assemblage de mes 2 devants. Mais je ne regrettais rien car après avoir fini ma découpe, je m’étais vraiment rendue compte que ce vêtement allait être hyper joli par ce choix de couleur donc prendre mon temps pour ne rien rater était la meilleure des solutions.

Vous l’aurez compris la soirée s’est terminée sans que j’ai pu finir. Nous sommes tous repartis avant minuit avec nos créations et des petites attentions bien touchantes qui nous permettraient de nous souvenir bien longtemps de cet évènement.

Je ne pensais pas finir mon caraco dans le week-end car il me fallait du fil assorti, ce que je n’avais pas. Mais l’envie étant trop pressante, je me suis quand même débrouillée pour le terminer.
Je fus ravie et soulagée de savoir que je faisais ma dernière ligne de couture car l’épinglage des tissus fuyants et le marquage au fer assez difficile ne m’avaient pas vraiment aidé à être la plus tranquille possible.
Mais je n’étais pas au bout de mes peines.
Lorsqu’il s’agit de faire un nœud dans un coton, un wax, voir même de la gaze, ça va. Mais lorsque c’est dans un crêpe, avec des longueurs de bandes bien longues, du coup bien lourdes, que l’on doit ajuster la hauteur du caraco sur soi et réussir à utiliser la technique du nœud papillon, bah là tout de suite ça fait moins rêver.
Mon fils m’a servi de mannequin, mon mannequin de couture m’a servi de mannequin, ma table à repasser m’a servi de mannequin !!! Oui ce dernier détail va paraitre un peu bizarre mais c’est finalement grâce à elle que j’ai réussi à serrer joliment mes nœuds. Quelques petits points à la main pour le fixer définitivement, (oh oui définitivement !!!!) et hop c’était fini.

Je suis extrêmement ravie du résultat : frais, lumineux, hyper gracieux, ce petit haut me laissera en tête de très bons souvenirs. Il n’était pas prévu que le patron sorte tout de suite mais je crois qu’aux vues des très nombreux retours qu’a eu Emilie sur ce patron, il ne devrait pas tarder finalement à pointer le bout de son nez !! Avis aux amateurs !!

Crédit photo du groupe : @atelierdescoupons

Patron

Top caraco
de Dessine moi un patron

Tissu

Crêpe corail
des Coupons de Saint-Pierre

Taille

T.36

Modifications

Aucune

© 2017 Plumti.lab