Fluidité et légèreté pour le patron de la jupe Pastel

Fluidité et légèreté pour le patron de la jupe Pastel

J’ai toujours adoré les jupes longues. J’en portais printemps/été/automne il y a déjà plus de 15 ans. Je me suis toujours sentie plus à l’aise avec, comparées aux jupes courtes. J’aime ce côté bohème qui me ressemble et que je me suis approprié très rapidement. Elles permettent d’être hyper féminine tout en dévoilant le moins possible.

Et puis, il était aussi plus de facile pour moi de cacher… mes jambes.

Alors oui je sais, beaucoup vont se dire « nan mais elle rigole là ? » Je suis consciente que je vais en choquer plus d’un(e) (ne me flagellez pas s’il-vous-plait) mais si vous saviez combien de fois j’ai dû garder, par respect, le silence pour compatir et laisser parler les personnes autour de moi qui se plaignaient de kilos en trop ou de détails corporels propres ne leur plaisant pas. Car oui, je mesure la chance que j’ai et je sais combien il peut être énervant de voir des femmes minces se plaindre mais je voudrais vous faire comprendre quelque chose.

Le rapport avec notre corps n’est pas simple. Ce corps, on ne le choisit pas. On hérite de certains traits, de certaines morphologies, de certains détails qui ne collent pas avec ce que l’on rêverait d’avoir. Et malheureusement, ça va jouer sur notre assurance, notre confiance en nous. Parfois, on peut réussir à les changer, parfois non. Alors on se créé des blocages, des souffrances qui peuvent nous suivre toute notre vie.

Et tout ça, tout le monde y est confronté. Certains sont nés plutôt chanceux, certains luttent sans cesse pour atteindre leur idéal. Certains se moquent royalement de leur apparence et pour le coup, on peut les qualifier de chanceux (bon des femmes qui s’en moquent vraiment vraiment, j’en ai rarement rencontré ou alors elles devaient avoir tout perdu, espoir compris, pour se retrouver dans cet état-là). D’autres prennent les choses en main grâce au sport quand il s’agit de zones facilement atteignables par ce biais (mais allez modeler un nez en faisant un jogging… !) ou d’autres choisissent la chirurgie.

Je ne vais pas m’appesantir sur ce sujet que je n’avais même pas imaginé aborder mais si je veux vous faire comprendre mon ressenti, c’est que pour les personnes « plutôt chanceuses », il y a le « plutôt ». Bah oui, personne ne naît parfait. Et puis surtout qu’est-ce que la personne parfaite ? Nous avons tous notre propre jugement sur ce qu’est la personne parfaite. Nous avons tous un idéal et nous aimerions tous – ou plutôt, dans une majorité, toutes – y arriver. Certains sont exigeants (comme moi), certains ont accepté (ce sur quoi je travaille) et certains se contentent de ce qu’ils ont en étant heureux, simplement. Ces personnes-là je les admire car finalement, leur beauté principale est… dans le lâcher-prise.

Alors voilà, chacun a sa propre exigence et son propre jugement sur soi-même, donc j’en profite aujourd’hui pour libérez un peu ce que je peux retenir par respect. Ne m’en veuillez pas, je me permets de dire que mes jambes ne sont pas la partie de mon corps que je préfère parce que j’en ai le droit tout simplement.

J’aimerai rajouter une dernière chose. Mon degré d’exigence sur moi n’est pas du tout le même sur les autres. Je n’en ai même pas d’ailleurs. Je suis très loin d’être une personne critique. Je ne connais ni les histoires de chacun, ni leur ressenti, je n’ai pas leur vie donc je ne sais pas… je ne juge pas.

Mais je vais vous rassurez, je commence à privilégier mon bien-être à mon idéal, donc cette lubie s’estompe. Non pas que je les ai accepté mais plutôt que je commence à m’en moquer finalement. Et puis, ça va bien de souffrir en pantalon par 30 degrés, hein ?! Je mûris sans doute, on apprend à vivre avec son corps qui évolue, qui se transforme, pas toujours comme on voudrait d’ailleurs. On voit les effets du temps agir minutieusement et qui nous font dire que de toute manière, il y a des choses qu’on ne peut pas empêcher et on ne peut pas combattre à vie sur des détails.

Du coup, les jambes c’est pareil, je me focalise moins dessus. Les jupes courtes j’en mets, les robes courtes j’en mets, les shorts j’en mets aussi. Je me sens quand même mieux quand je peux les porter avec un collant noir opaque, mais bon voilà les collants en été… hein ?! On est d’accord !

[je sais… certains m’ont lâché en route, d’autres hésitent à continuer et j’en imagine pas mal qui vont finir par descendre en bas de la page pour avoir le résumé.

Allez je continue pour les courageux ! Merci à vous 😘]

Thia de Blousette Rose m’a un peu prise de court, un jour, lorsque j’ai liké une de ses photos. La couleur délicate du tissu (je ne sais pas si vous avez vu sa sublime version) et le détail d’un noeud m’avaient tout de suite tapé dans l’oeil et je lui en ai fait part aussitôt. En voyant mon commentaire, elle m’a demandé si j’aimerai tester son prototype et c’est ainsi qu’a démarré l’aventure. Juste comme ça… ça m’est arrivé tel un joli nuage qui vient vous envelopper et vous porter dans les airs… [oui je sais, mes métaphores sont pourries et je vous avoue que je ne sais pas d’où elle est sortie celle-là… 😂]

Tout s’est fait très vite.

Le plus long a été d’attendre mon choix de tissu et sa livraison.

J’avais déjà imprimé le pdf et préparé mon patron quand il est arrivé. Toujours heureuse de recevoir des colis, j’étais impatiente de voir à quoi ressemblait celui que j’avais commandé chez Ma Petite Mercerie.
Ce crêpe moutarde qui allait me permettre de créer de jolies fronces voluptueuses et un noeud souple et coquet était une vraie tuerie. Je l’ai lavé dans la foulée, chose que je fais tout le temps dès que je reçois un tissu, comme ça je ne me pose plus la question plus tard de savoir s’il a fait un tour dans la machine ou pas. Dès le lendemain, j’ai attaqué. Bizarrement je n’ai pas eu peur de le couper même si je savais que c’était un test. Je devais sentir que ce patron était en phase finale et donc plutôt bien réalisé.

J’ai choisi de le couper dans une taille 2. La mesure qu’il est important de prendre en compte ici est le tour de taille. Car Pastel, de son petit nom, est une jupe longue, aérienne à taille ajustée et haute. Il y a bien-sûr la longueur de jambe à laquelle il faudra penser mais ce n’est qu’un détail qui peut se résoudre à la phase des finitions.

Chez Blousette Rose, la taille 2 correspond à un tour de taille de 67 cm. Le mien mesurant 65/66, je me suis dit que ça irait très bien après les repas copieux et surtout suite au fait que la taille élastiquée à l’arrière soit facilement réglable avec les bandes de tissu qui viennent faire un tour complet de la taille et finir par le gros noeud sur le devant.

Aucune difficulté dans ce patron, tout roule impeccablement. Le seul point qui a retenu plus particulièrement mon attention a été de coudre l’élastique au dos dans la ceinture sans que l’envers ne soit trop moche car les coutures de finitions se font sur l’endroit. Et c’est d’ailleurs ce que j’avais appris lors d’une session intensive donnée par les cours de la Mairie de Paris ! Donc mesdames, messieurs, si vous voulez faire les choses bien selon les méthodes d’enseignement académiques, faites vos finitions sur l’endroit en cousant par exemple vos ourlets sur l’endroit du vêtement sans voir vos marges de coutures. L’endroit étant plus important que l’envers (on ne vous demande quand même pas de faire des saletés sur l’envers non plus), vous aurez de très bons résultats car vous les aurez vu au moment de la couture et non pas à la fin et qui nous vaudra d’utiliser notre cher outil dont je ne citerai même plus le nom… non ce n’est pas Lord Voldemort 😂.

Après l’avoir cousu, je ne vous dis pas le délice que j’ai eu à l’enfiler ! Il n’a fallu, ensuite, à Thia que 2 jours après mes remarques pour sortir et mettre en vente le patron. Autant vous dire qu’il avait été étudié de prêt et qu’il ne s’agissait pour moi que de lui confirmer que cette jupe était et serait une bombe atomique.

Bon et si je devais rajouter une chose pour conclure cet article c’est que si vous aussi, mesdames, vous avez quelques complexes, misez sur vos atouts. Apprenez à comprendre votre morphologie ; en H, en 8, en V ou autre selon notre Christina nationale, choisissez des vêtements qui vous mettent en valeur. Et si vous agissez un peu plus sur votre garde-robe en la créant de vos doigts d’or, certes vous pouvez être attirée par le patron tendance dernier cri mais posez-vous bien la question de savoir s’il saura révéler en vous la belle que vous êtes. Nous avons la chance, justement de concevoir des choses qui nous correspondent complètement, il serait dommage de tomber à côté 🙂.

Tissu

Tissu crêpe gaufré moutarde de Ma Petite Mercerie qui n’est plus en vente sur le site actuellement.
Peut-êre est-ce moi qui ai pris les derniers métrages ?! Il faut 3m pour la jupe en taille 2.

Taille

Taille 2 justement !
Elle équivaut à un tour de taille de 67cm.

Modifications

Aucune, pour un test
il vaut mieux se fier
au patron pour pouvoir faire toutes
les remontées nécessaires au créateur.

Mais si je la refaisais, je pense qu’il n’y aurait rien à changer !

© 2017 Plumti.lab

Une histoire d’amour avec le patron du manteau Ive

Une histoire d’amour avec le patron du manteau Ive

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais selon moi, quand on est créatif, ce qui est bien, c’est que l’on a toujours quelque chose à faire. C’est vrai, pas de moments creux pendant lesquels on va tourner en rond. Et cela s’avère d’autant plus juste quand on est mère de famille en parallèle.


Quand sont arrivées les vacances d’hiver, je me suis vue encore repousser tous mes projets couture et professionnels pour être présente pour mes enfants. Alors oui, là aussi on ne s’ennuie pas et j’adore leur proposer tout un tas d’activités qui, d’une, nous font plaisir à tous et de deux, évitent les situations conflictuelles quand ils sont enfermés à la maison.
Faut dire que les vacances d’hiver ne sont pas les plus profitables et plus faciles à gérer quand on ne part pas au ski. Mais j’ai réussi à leur trouver plein de sorties sympas qui nous ont permis de bien profiter de nos jours vacants.
Et le petit séjour que nous avions décidé de passer au bord de la mer la 2è semaine était la cerise sur le gâteau.

De la motivation

Le seul petit hic qui me chagrinait un peu était de m’éloigner de ma machine à coudre l’espace de 5 jours. Bon c’est vrai que ces derniers temps, je n’étais pas la plus productive de ce côté-là mais ne plus la voir pendant un petit temps n’allait pas m’aider à me déculpabiliser de ne rien faire. Alors, j’ai décidé de me prendre en main en avançant des sujets qui ne demandaient pas à être cousus.

Bien évidemment ayant découvert le tricot il y a peu (d’ailleurs un petit article va paraître à ce sujet prochainement), j’ai emmené ma laine et mes aiguilles pour coller parfaitement aux soirées cocooning que je prévoyais devant la cheminée. Ça, ça va, ça ne prend pas trop de place.
Et puis j’ai fait fort !

Si vous aviez vu notre attelage pour ces malheureux jours… En plus de nos valises, j’ai glissé un sac entier de tissus, de matériel de couture, de patrons, de magazines pour m’accompagner dans mon énergie créative. Je baissais les yeux pour ne pas regarder mon chéri, à chaque fois que je rajoutais un truc dedans… C’est lui en général qui s’occupe de jouer à tétris avec les valises dans le coffre et allez faire rentrer un tube en carton long d’1m et demi d’une toute « petite » dizaine de centimètres de diamètre contenant du papier à patron dans la voiture… Oui, oui, je sais, j’étais plutôt optimiste. Autant certaines pourraient bourrer une valise entière de vêtements inutiles, autant moi je voyais laaaaarge dans ma créativité ! En tout cas, ça me donnait une grande énergie pour sortir de mon coma couturesque.
Parmi tout ce que j’avais ramené, il y avait du lainage (et oui en plus, c’est pas le tissu tout fin qui ne prend qu’un demi centimètre une fois replié, c’est le bon gros lainage qui prend bien 10, 15 voir 20 cm d’épaisseur !). Et ce n’était pas pour un seul projet que j’avais prévu de la laine mais pour deux, ce qui fait deux bons gros paquets à caser dans les sacs sans compter les cotons ou doublures qui pourraient rentrer dans ces projets. Optimiste je vous dis !

Ca faisait bien un an que j’attendais de me refaire un manteau, j’avais déjà craqué sur le patron Marumi de Blousette Rose, j’avais le Villette de La Maison Victor, je lorgnais sur le Garance de Laboratoire Familial ou le manteau Riga d’Orageuse. Que de choix !! Finalement, c’est le manteau Ive de Blousette Rose qui m’a convaincu de m’y remettre ; manteau chic et simple à la fois qui m’a séduit grâce à ses poches et son col. Il allait parfaitement s’entendre avec mon tissu natté noir et blanc.

A l’attaque

Une fois sur notre site de villégiature, en dehors de nos escapades touristiques, je me suis jetée sur mes activités fétiches. J’ai pris mon courage à 2 mains et ai assemblé les 48 feuilles (on le veut ce manteau, on le veut !), j’ai commencé le décalquage, 13 pièces au total à dessiner mais question découpes ça en fait 33 en totalité si on compte le tissu principal, la doublure et l’entoilage. Ne vous affolez pas, quand on est déterminé et patient, on n’est pas mécontent de l’effort fourni car c’est plutôt un beau projet dans lequel on se lance.

Dès les vacances finies et les enfants à l’école – n’est-ce pas ! – je me suis attaquée aux tissus. La découpe a été méticuleuse et consciencieuse, comme tout ce que j’avais entrepris jusqu’à présent pour ce manteau, mais lorsque j’ai abordé la doublure, ce fut une autre histoire… aaah ces tissus qui glissent, c’est vraiment ce que je déteste. Mais là n’est pas le sujet et j’avais enfin tout pour commencer à coudre.

Thia, la créatrice de Blousette Rose, a réalisé un travail très détaillé en ce qui concerne les explications du montage. Son pdf est clair, il y a beaucoup de photos et de dessins explicatifs, ce qui est très rassurant et qui rend la construction vraiment limpide.
On rentre très rapidement dans le vif du sujet avec le montage des poches raglan avec patte. Ce patron est destiné à un niveau avancé et on comprend vite pourquoi ! C’est un des points forts du montage.

Le manteau prend forme très rapidement finalement mais en regardant les étapes qu’ils restent à suivre, on s’aperçoit que tout est dans les détails et qu’on n’est pas au bout de nos surprises.
Dans ce projet, tout est question de patience, et ce jusqu’à la lecture des schémas. Réussir à poser les choses à plat, à ne pas s’enflammer, et à bien manipuler ses pièces assemblées en fonction des illustrations sont les maîtres mots de cette cousette.
Le 2è point sur lequel il faut bien s’appliquer c’est l’assemblage de la doublure et de la parementure avec le bas du tissu principal. Je dirai que ce qui est important, c’est de noter au préalable les repères notés sur le patron. J’ai beaucoup utilisé du fil de bâti pour marquer mes emplacements car la spécificité de ma laine n’acceptait aucune marque au crayon et puis je dois dire que cette méthode est quand même la plus fidèle car on est sûr que ça ne va pas s’effacer ! L’assemblage ou plus précisément la compréhension de l’assemblage des poignets est le dernier point un peu compliqué mais ayant déjà utilisé la méthode expliquée, je n’ai eu aucun soucis à réaliser cette étape.

Pour la petite touche appropriation et personnalisation du patron, j’ai découpé mes fonds de poche dans un coton graphique à croix que j’ai oublié de photographier (je vais réparer mon erreur très rapidement), j’ai rajouté un passepoil satiné rayé entre la doublure et la parementure et je me suis permise de rajouter 3 autres boutons contrairement au bouton unique prévu initialement dans le patron (un manteau qui se ferme bien est quand même nettement plus plaisant à porter quand il y a du vent !)

Mon manteau s’est fini en 2 jours et j’ai eu tout le bonheur du monde à le porter aussitôt terminé, le froid étant toujours au rendez-vous.

Debrief

Si je devais donner un conseil aux intéressé(e)s, je leur dirai que ce manteau est d’une difficulté équivalente aux autres manteaux ou vestes que j’ai pu réaliser, le manteau Montmartre de Aime comme Marie, la veste Chloé de La Maison Victor ou les vestes Eagle de Vanessa Pouzet ici et notamment, où j’ai retrouvé la spécificité de l’ouverture dans la manche de la doublure pour ne laisser aucune couture apparente et le montage des poignets en face à face.
Il faut s’attendre tout de même à un peu de complexité parfois mais dans l’ensemble, avec de la patience et un peu de pratique pour certaines techniques, il est tout à fait abordable.

Bon, vous le devinerez (et d’ailleurs, ça se laissait présager en début d’article) que mes ambitions d’avancement pour d’autres projets pendant les vacances ont été quand même freinées car entre les balades, les visites, l’organisation des journées entre la maison et la famille, ça n’a pas joué en ma faveur. Mais au moins, j’ai beaucoup apprécié me concentrer sur une pièce qui me tenait à cœur depuis longtemps et je suis heureuse d’avoir trouvé en Ive, le manteau qui m’a aidé à me dépasser et à calmer mon empressement à terminer un ouvrage.
Prendre son temps est la clé si l’on veut donner le meilleur de soi… à bon entendeur
😉

Tissu et fournitures

Natté chiné noir et blanc de Etoffes des Héros

Doublure noire satinée venant d’un entrepôt privé à Aubervilliers

Chute de coton blanc à croix noires et dorées de Ma Petite mercerie

Passepoil satiné rayé noir et blanc de Fil 2000

Taille

T. 2

Modifications

Aucune

© 2017 Plumti.lab

Un petit mix de patrons, ça vous dit ?

Un petit mix de patrons, ça vous dit ?

Lorsque j’ai vu la Parisette de Blousette Rose, elle a été pour moi un véritable déclencheur car malheureusement, un état comateux commençait à s’installer autour de mes cousettes.

Alors quand j’ai vu « Ze » détail, je n’ai pas pu résister.  Oui, vous savez ce petit empiècement et ce col creusé au milieu du dos. A tomber ! Une fois le patron dans ma boîte mail, le seul truc qui m’importait de voir, c’était le dessin des pièces et leur assemblage.

Car, et je l’ai su tout de suite, je n’avais pas vraiment envie de la réaliser dans son intégralité.

Des manches courtes en mi-saison ? Moi, la frileuse de première !? C’était hors de question et impossible d’attendre quelques mois avant de la porter.

Il y a 2 ans, j’ai reçu en cadeau de noël, le livre l’atelier couture de Thia. J’avais ciblé la chemise Arabette et l’avais même décalqué. Mais le patron était, finalement, resté bien rangé, de plus en plus écrasé par les nouveaux qui sont arrivés par la suite et qui finissent, encore aujourd’hui écrasés par les dernières sorties. Tiens addiction, te revoilà !

C’était le mix idéal : 2 patrons de la même créatrice, en alliant mes besoins saisonniers d’un côté et mes envies spontanées de l’autre.

Mon petit coupon de tissu à pois, acheté, il me semble, au marché Saint-Pierre et, déjà, envisagé comme la parure d’une future chemise, était parfait. Surtout qu’au moment où je me suis décidée à coudre cette pièce, je voyais du bleu ciel partout. Cette couleur devenait de plus en plus une évidence.

J’ai, donc, essayé de trouver un compromis entre les cols différents. J’ai aussi, dû, repenser (donc redessiner) la partie haute de la chemise Arabette pour y inclure le plis creux, que j’ai d’ailleurs fait sur toute sa hauteur (contrairement à la chemisette) et l’empiècement magnifique.

Ce ne fut pas une mince affaire, mais je m’en suis sortie !

En plus, j’ai gagné en aisance grâce au pli creux dans le dos, chose à laquelle je n’avais pas pensé avant de le faire.

Le petit plus qui me fait craquer ? Les boutons ! Pour faire un rappel, j’ai utilisé le même tissu que pour l’empiècement. Sueurs froides, essais ratés, boutons cabossés… çe fut bien difficile car le coton tissé est assez épais. Je ne vous dis pas comme j’étais contente d’avoir fini cette étape là !!!

Cette chemise est devenue, depuis, une incontournable de ma garde-robe et je ne me prive pas de la mettre à toutes les occasions !

© 2017 Plumti.lab